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Aux États-Unis, l’administration Trump a décidé de supprimer 400 millions d’euros de subventions fédérales à l’université Columbia, située à New York. Cette annonce, faite le 7 mars, témoigne de coupes budgétaires radicales et d’une politique claire de la part de l’administration républicaine.
Motifs de la suppression des aides
Le gouvernement accuse l’université d’inaction face à des actes d’antisémitisme sur son campus, notamment lors de manifestations propalestiniennes. Dans un communiqué, quatre agences fédérales ont déclaré que ces suppressions représentent la première série d’actions, en prévenant que d’autres mesures pourraient suivre. Elles dénoncent ainsi « l’inaction face au harcèlement persistant des étudiants juifs ».
Une cible récurrente dans la campagne de Trump
Donald Trump a régulièrement critiqué les universités au cours de sa campagne, leur reprochant leur inaction face aux manifestations d’étudiants soutenant la bande de Gaza. Ces événements ont secoué les campus américains après les attaques terroristes du Hamas survenues le 7 octobre 2023. La ministre de l’Éducation, Linda McMahon, a souligné que « depuis le 7 octobre, les étudiants juifs sont confrontés à une violence incessante, à l’intimidation et au harcèlement antisémite sur leurs campus ».
Columbia au cœur des tensions
L’université Columbia est devenue un épicentre des manifestations contre les bombardements israéliens à Gaza et contre le soutien de l’administration Biden à Israël. Suite à des tensions grandissantes, la présidente de l’université, qui a depuis démissionné, a vu la police de New York intervenir pour déloger des dizaines de militants et d’étudiants le 30 avril 2024. La cérémonie de remise des diplômes qui devait se tenir a été annulée en raison de ces tensions.