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Ce lundi marque une étape cruciale dans le conflit en Ukraine, avec la tenue de pourparlers diplomatiques à Istanbul entre l’Ukraine et la Russie, après plusieurs mois de tensions et de négociations intermittentes. La délégation ukrainienne, dirigée par le ministre de la Défense Roustem Oumerov, se rend à Istanbul pour tenter de peser sur l’évolution du conflit, tandis qu’une délégation russe s’est également envolée vers la Turquie, selon les agences officielles russes.
Un contexte tendu mais déterminé à négocier
Les discussions interviennent alors que la guerre, débutée en février 2022 avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie,继续s’est intensifiée avec des attaques et des opérations militaires de part et d’autre. Volodymyr Zelensky, président ukrainien, a affirmé avoir exposé ses positions — notamment la demande d’un cessez-le-feu inconditionnel, le retour des prisonniers et la libération des régions occupées — avant la rencontre prévue. Il a également évoqué la nécessité d’organiser une réunion au plus haut niveau avec Vladimir Poutine pour espérer parvenir à une paix durable.
Les enjeux des négociations et positions opposées
Les négociations de mai dernier à Istanbul n’avaient pas permis d’avancer notablement, les deux parties restant sur des positions opposées. La Russie insiste pour que l’Ukraine renonce à rejoindre l’OTAN, cède cinq régions revendiquées et refuse un cessez-le-feu inconditionnel, demandant des garanties strictes de sécurité. Kiev, pour sa part, rejette ces conditions et exige un retrait complet des troupes russes. La tension diplomatique est exacerbée par l’absence de réponse claire de Vladimir Poutine à la proposition de rencontre de Zelensky.
Une montée des actes de sabotage et de la violence
En parallèle des négociations, la situation militaire continue de se détériorer en Ukraine. Samedi, l’armée ukrainienne a revendiqué l’utilisation de drones pour attaquer une base aérienne russe en Sibérie, une première à cette distance, en plus de rapporter avoir intercepté un record de 472 drones russes dans la nuit, témoignant de l’intensité du conflit. De plus, deux ponts situés en Russie ont été détruits suite à des explosions, événements que Moscou qualifie d’actes de terrorisme, sans lien direct avec le conflit ukrainien à ce stade.
Conclusion : vers une possible issue diplomatique ?
Alors que la guerre en Ukraine entre dans sa deuxième année, cette nouvelle tentative de dialogue à Istanbul pourrait ouvrir une voie vers une résolution pacifique ou, à tout le moins, une désescalade. L’issue reste incertaine, mais la volonté affichée par Zelensky de négocier, en dépit des différends persistants, montre une recherche de solution diplomatique face à une crise qui ne cesse de s’aggraver.