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Les négociations concernant la fin de la guerre en Ukraine ont déjà été entamées, selon Guillaume Ancel, ancien officier et chroniqueur de guerre. Alors que le contexte international évolue avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, la question de l’implication des États-Unis dans ces pourparlers soulève des inquiétudes en Europe.
État des négociations
Guillaume Ancel souligne que les discussions progressent rapidement : « On est dans une phase d’accélération et de pression des différents protagonistes pour arriver à un accord ». Avec le changement de leadership aux États-Unis, l’incertitude persiste sur la manière dont Trump influencera ces négociations directes avec Moscou.
Le rôle des États-Unis
La perspective d’une intervention américaine modifie la dynamique des pourparlers. Ancel précise : « On sait que Trump veut imposer la paix avant le 20 janvier. Les négociations sont donc déjà assez avancées. » Cependant, il reste à définir quel pays européen prendra le relais pour superviser la ligne de démarcation entre les belligérants, tout en se demandant ce qui est réellement négociable.
Les enjeux pour l’Ukraine
Dans ce contexte, Volodymyr Zelensky doit préparer l’opinion publique ukrainienne face à l’éventualité d’un accord. « Les Ukrainiens sont épuisés par ces trois ans de guerre », note Ancel, ajoutant que le gouvernement ukrainien hésite à mobiliser ses jeunes soldats pour le front. Cette situation crée un équilibre précaire entre la nécessité de paix et les sacrifices que cela pourrait exiger.
