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Ukraine repousse une attaque russe et détruit un pont stratégique
Les autorités militaires ukrainiennes à Kiev ont annoncé que les défenses aériennes ont réussi à contrecarrer une attaque aérienne russe, visant les banlieues de la ville dans les premières heures de ce lundi matin.
Théâtre de l’attaque
Les sources officielles ukrainiennes ont déclaré que les unités de défense aérienne ont détruit 11 drones lancés par Moscou. Les drones ont été abattus dans diverses régions, notamment Mikolaïv, Tcherkassy, Vinnytsia, Dnipro, Kharkiv, Soumy et Donetsk.
Des témoins oculaires ont rapporté avoir entendu de fortes explosions dans les banlieues de la capitale ukrainienne, que l’on pense être le résultat de la riposte des systèmes de défense anti-aériens. Jusqu’à présent, aucune information concernant des dégâts ou des débris des drones abattus n’a été signalée dans les zones touchées.
Destruction d’un pont stratégique
Parallèlement, Kiev a annoncé, hier dimanche, avoir détruit un deuxième pont stratégique dans la région russe de Koursk, dans le cadre d’une offensive inédite menée par les forces ukrainiennes depuis 12 jours sur le sol russe.
Selon les rapports, l’armée ukrainienne a réussi à contrôler 82 localités et 1150 kilomètres carrés de territoire russe, représentant un défi important et nouveau pour Moscou, qui est confrontée pour la première fois à ce genre d’attaques à grande échelle.
Situation sur le terrain
Ces développements interviennent alors que les forces russes continuent leur avancée à l’est de l’Ukraine, en direction de la ville de Pokrovsk, où Moscou tente de contrôler des axes stratégiques dans la région du Donbass.
Malgré le succès de l’attaque ukrainienne dans la région de Koursk, les forces ukrainiennes font face à de grands défis sur d’autres fronts. La Russie a déclaré hier dimanche avoir pris le contrôle du village de Svyrodonetsk, situé près de la ville de Pokrovsk.
Déclarations de Zelenski
Pour sa part, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a confirmé que l’objectif des frappes ukrainiennes était d’établir une « zone tampon sur le territoire de l’agresseur ». Il a précisé que ces attaques visaient à exercer une pression sur l’armée russe et à inciter Moscou à entrer dans des négociations justes, alors que la Russie occupe actuellement environ 20 % du territoire ukrainien.