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Alors que la guerre en Ukraine se poursuit dans une intensité accrue, les efforts diplomatiques pour relancer un processus de négociation semblent à un point mort. Le Kremlin a officiellement indiqué, ce lundi 21 juillet, sa volonté de participer à un nouveau cycle de pourparlers avec Kiev, mais sans fixer de date précise, soulignant qu’il reste encore « beaucoup de travail » pour rapprocher les positions des deux parties.
Les tentatives de reprise des négociations
Après deux rencontres infructueuses au printemps à Istanbul, la Russie affirme être prête à un troisième cycle de discussions. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a indiqué que la Russie était favorable à cette démarche, mais que la tenue d’une réunion dépendait de la fixation préalable d’une date. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait de son côté proposé, samedi dernier, de tenir des pourparlers cette semaine, dans l’impasse depuis plusieurs mois.
Une escalade militaire du côté russe
Malgré ces démarches diplomatiques, la situation militaire demeure tendue. Dans la nuit de dimanche à lundi, une nouvelle vague de bombardements russes a frappé plusieurs régions ukrainiennes, avec 426 drones et 24 missiles lancés, causant des dégâts, notamment à Kiev, Kharkiv et Ivano-Frankivsk. Selon l’armée ukrainienne, ces attaques ont fait au moins un mort et six blessés dans la capitale, où plusieurs quartiers ont été endommagés.
Les autorités ukrainiennes ont dénoncé la brutalité de ces attaques, qui interviennent alors que le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, se trouve en Ukraine pour réaffirmer le soutien de la France à Kiev. Lors de son déplacement, il doit rencontrer le président Zelensky et visiter la centrale nucléaire de Tchernobyl, tout en discutant du contexte sécuritaire actuel.
Une impasse diplomatique et militaire persistante
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a affirmé que malgré la volonté russe de négocier, les propositions de paix russes et ukrainiennes restent « diamétralement opposées », ce qui complique toute avancée diplomatique. La situation demeure fragile, avec un conflit qui continue d’engager sévèrement les deux nations, dans un contexte international où l’espoir d’un dialogue reste incertain.