Universal Music Group et Udio annoncent dans la nuit du mercredi au jeudi le lancement d’une plateforme de création par IA en 2026, une étape inédite dans le secteur. Selon les communiqués, la plateforme sera alimentée par une technologie d’IA générative de pointe formée sur de la musique autorisée et sous licence, et les deux groupes indiquent avoir réglé le litige relatif aux droits d’auteur. Cette annonce intervient dans un contexte de tensions entre l’industrie musicale et les acteurs de l’IA autour du respect des droits et de la transparence des données utilisées.
Universal et Udio annoncent une plateforme IA en 2026
Les deux entreprises décrivent un tournant majeur: une plateforme qui, selon le communiqué, sera alimentée par une IA générative de pointe formée sur de la musique autorisée et sous licence. Lucian Grainge, PDG d’UMG, a déclaré: Ces nouveaux accords avec Udio démontrent notre engagement à faire ce qui est juste pour nos artistes et auteurs-compositeurs, adopter de nouvelles technologies, développer de nouveaux modèles commerciaux, diversifier les sources de revenus ou au-delà. Andrew Sanchez, directeur général d’Udio, a ajouté: Ensemble, nous construisons le paysage technologique et commercial qui élargira fondamentalement ce qui est possible en matière de création. L’accord amiable sur les droits d’auteur n’a pas précisé le montant, et l’annonce est présentée comme un passage vers des négociations de licences plus claires pour l’utilisation de musique générée par IA.

Défis juridiques et transparence des données
Dans le même temps, l’industrie rappelle avoir été engagée dans un bras de fer juridique depuis 2024 avec des start‑ups de musique générée par IA, notamment Udio et Suno, sur la manière dont les données et les droits sont utilisés. Des négociations sont entamées pour obtenir des accords de licence, indispensables pour une utilisation commerciale de musique générée par IA. L’annonce évoque une volonté d’encadrement plus strict et de transparence sur les données utilisées, afin de garantir des revenus aux ayants droit et auteurs‑compositeurs.

Selon les communiqués, l’objectif est de négocier des licences qui permettront d’utiliser légalement la musique générée par IA tout en protégeant les revenus des artistes et auteurs‑compositeurs. Les déclarations publiques des dirigeants restent optimistes quant à la capacité de ces accords à élargir fondamentalement ce qui est possible en matière de création, comme l’a exprimé Andrew Sanchez, et à faire ce qui est juste pour nos artistes. Des précisions sur le calendrier et les modalités financières restent toutefois non divulguées.
 
			        