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Le corps d’un journaliste indien a été retrouvé dans une fosse septique, soulevant de vives inquiétudes concernant la liberté de la presse en Inde. Mukesh Chandrakar, âgé de 32 ans, avait disparu le jour de l’An alors qu’il couvrait des affaires de corruption dans le pays.
Découverte tragique
La famille de Mukesh Chandrakar a signalé sa disparition à la police après qu’il n’est pas rentré chez lui le 1er janvier. Son corps a été découvert le vendredi suivant sur le site d’un entrepreneur de travaux publics à Bijapur, après que les forces de l’ordre ont réussi à localiser son téléphone portable.
Trois individus ont été arrêtés en lien avec sa mort, dont deux seraient des membres de sa famille. Un organisme de surveillance des médias a demandé une enquête approfondie sur les circonstances entourant le décès de Chandrakar.
Les circonstances de la mort
Avant de retrouver le corps, la police avait déjà effectué des recherches sur le site. Lors d’une seconde visite le 3 janvier, ils ont découvert le corps de Chandrakar dans une fosse septique nouvellement construite, recouverte de plaques de béton. Des blessures graves ont été constatées sur son corps, indiquant qu’il avait été agressé avec un objet contondant.
Un journaliste engagé
Mukesh Chandrakar était un journaliste freelance qui avait largement couvert les affaires de corruption liées aux projets de construction publics. Il gérait également une chaîne YouTube avec plus de 160 000 abonnés, où il partageait ses reportages.
Liberté de la presse en Inde
Les menaces et les attaques contre les journalistes en Inde sont de plus en plus fréquentes. En 2024, trois journalistes ont été tués, selon la Fédération internationale des journalistes (FIJ). Actuellement, cinq journalistes sont emprisonnés. L’Inde se classe au 159e rang sur 180 pays dans l’indice de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF), soulignant la gravité de la situation pour les professionnels des médias.