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Un juge américain a bloqué mardi la vente du site Infowars, propriété d’Alex Jones, à la célèbre site satirique The Onion. Cette décision soulève des interrogations sur le processus de faillite et les enjeux financiers entourant l’affaire.
Décision du juge
Le juge en charge de la faillite a statué que la vente, qui avait eu lieu lors d’une enchère en novembre, n’avait pas généré le meilleur prix possible. Infowars, site reconnu pour ses théories du complot, avait été mis en vente pour permettre à Jones de rembourser les dommages-intérêts dus aux familles des victimes de la fusillade de Sandy Hook.
Contexte de la faillite
En 2012, la tragédie de Sandy Hook a coûté la vie à 26 personnes, dont de nombreux enfants âgés de 6 et 7 ans. Alex Jones a longtemps prétendu que cette attaque était une mise en scène et que les parents des victimes étaient des acteurs. Par conséquent, il doit verser près de 1,5 milliard de dollars (environ 1,4 milliard d’euros) aux proches des victimes.
La position de The Onion
The Onion avait été désigné comme le gagnant de l’enchère pour Infowars, mais Alex Jones et son entreprise affiliée, First American United Companies, ont contesté le processus. Ils ont soutenu que The Onion avait bénéficié d’un avantage injuste en raison du soutien des familles victimes, ce qui aurait faussé la vente.
Réaction de The Onion
Ben Collins, PDG de The Onion, a exprimé sa profonde déception face à la décision du juge. Malgré cela, il a réaffirmé l’intérêt de la société pour l’acquisition d’Infowars, avec l’intention de transformer le site en une plateforme plus humoristique et moins axée sur la désinformation haineuse. The Onion envisageait de relancer Infowars en 2025, en changeant sa ligne éditoriale.
