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Selon une étude récente de l’Insee, un quart des ménages français vivent dans des logements jugés largement sous-occupés. Cela signifie qu’ils disposent de至少 trois pièces supplémentaires par rapport à leurs besoins réels. Ce phénomène touche particulièrement les maisons individuelles, qui représentent 93 % des 7,6 millions de résidences concernées.
État des lieux de la sous-occupation
Sur ces logements, trois quarts affichent une superficie d’au moins 100 m². Dans un contexte où de nombreux Français rencontrent des difficultés pour se loger, notamment dans les zones tendues, l’Insee révèle que 41 % des maisons sont largement sous-occupées, contre seulement 4 % pour les appartements.
Profil des occupants
Les résidents de ces logements sous-occupés sont principalement des personnes de 60 ans et plus, souvent installées depuis plus de vingt ans. L’Insee note que ces logements peuvent être devenus trop spacieux en raison du départ des enfants du foyer familial.
Évolution du phénomène
Le taux de résidences largement sous-occupées a augmenté, passant de 22 % en 2006 à 25 % en 2022, une évolution qui s’inscrit dans le contexte du vieillissement de la population. Les agriculteurs, vivant presque exclusivement en maison individuelle, sont les plus touchés par cette sous-occupation, avec un taux de 44 %.
Détails par catégorie socioprofessionnelle
Le taux de sous-occupation varie également selon les catégories socioprofessionnelles : il est de 16 % pour les ouvriers et employés, 27 % pour les cadres, et 28 % pour les artisans, commerçants et chefs d’entreprise. Les maisons individuelles habitées par des cadres sont plus souvent sous-occupées que celles occupées par des agriculteurs.
Répartition géographique
La Bretagne se distingue comme la région la plus touchée par la sous-occupation, avec près de la moitié des logements comptant au moins cinq pièces. L’Insee souligne aussi que ce type de sous-occupation est plus fréquent dans les zones périurbaines.
Satisfaction des occupants
Malgré le constat de sous-occupation, seulement 36 % des ménages concernés estiment que le nombre de pièces dépasse réellement leurs besoins. La majorité des occupants se déclare satisfaite de leurs conditions de logement, avec seulement 9 % exprimant le souhait de déménager.
Critères de sous-occupation
L’Insee définit une résidence principale largement sous-occupée comme un logement comportant au moins cinq pièces pour une personne seule ou un couple sans enfant, et six pièces pour un ménage avec un enfant.