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Ursula von der Leyen face à une motion de censure au Parlement européen

by charles
Union Européenne – Motion de censure contre Ursula von der Leyen
Union européenne

Crise au Parlement européen : Ursula von der Leyen face à une motion de censure

Le débat s’intensifie au sein du Parlement européen concernant la présidence d’Ursula von der Leyen, face à une motion de censure orchestrée par certains eurodéputés. Cette initiative, portée notamment par le député roumain Gheorghe Piperea, dans le contexte de tensions liées à la gestion des crises sanitaires et géopolitiques, met en lumière les divisions internes de l’Union européenne.

Ursula von der Leyen lors d'une déclaration officielle
Ursula von der Leyen lors de ses allocutions au Parlement européen

Depuis l’initiative lancée, plusieurs groupes politiques ont exprimé des positions divergentes. Les eurodéputés du groupe des Patriotes, notamment du Rassemblement National français, s’opposent fermement à la présidente de la Commission, dénonçant un sentiment de méfiance et reprochant à von der Leyen de dépasser ses compétences en politique étrangère et de Défense. « Elle fait comme si nous n’existions pas, souligne Gilles Pennelle, délégué RN, qui précise que leur vote sera négatif à cette motion.

Les enjeux de la motion de censure

Ce qui motive principalement cette démarche, c’est le manque de transparence sur la gestion des contrats de vaccins anti-Covid, notamment lors de l’opération connue sous le nom de « Pfizergate ». Selon certains eurodéputés, cette affaire révèle une gouvernance opaque qui a alimenté la défiance envers l’exécutif européen. D’autres représentants critiquent également les actions de la Commission dans des domaines qui dépassent ses compétences, comme la politique de défense et la politique étrangère.

Du côté des formations centristes et de certains membres du PPE, on adopte une posture plus nuancée. Marie-Pierre Vedrenne, représentant le groupe Renew, estime que cette motion vise davantage à affaiblir l’Union européenne qu’à en renforcer l’unité. « La motion montre un malaise, mais ne doit pas entraîner une crise de confiance majeure », indique-t-elle, tout en regrettant que le fonctionnement actuel pousse à une plus grande transparence et un meilleur dialogue interinstitutionnel.

Un contexte de tensions et d’incertitudes

Le calendrier politique ne favorise pas une issue rapide à cette crise interne. Bien que le sentiment général semble indiquer que la motion de censure n’a que peu de chances d’aboutir, elle témoigne des divisions profondes et des frustrations qui traversent le Parlement européen. La réunion en plénière, prévue pour le 10 juillet, pourrait ainsi devenir un nouveau point de friction dans le fonctionnement de l’Union, sans pour autant remettre en cause durablement la présidence d’Ursula von der Leyen.

Le débat reste ouvert, et la fragilité de cette union politique se manifeste à travers ces échanges, révélant des enjeux de pouvoir, de transparence et de souveraineté au cœur des institutions européennes.

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