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Les États-Unis, le Qatar et l’Égypte s’engagent pour un cessez-le-feu à Gaza
Les États-Unis, le Qatar et l’Égypte ont publié une déclaration conjointe affirmant que les médiateurs ont présenté une « proposition intermédiaire » permettant la mise en œuvre « rapide » d’un accord visant à mettre fin à la guerre à Gaza et à voir la libération des captifs israéliens.
Les trois pays ont déclaré vendredi que les négociations sur le cessez-le-feu à Doha étaient « sérieuses et constructives ».
Un contexte de tensions régionales
Ce dernier tour de négociations a commencé jeudi, alors que des craintes croissantes d’une guerre régionale apparaissent après que l’Entité sioniste a tué un commandant du Hezbollah à Beyrouth, et que le chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a été assassiné à Téhéran.
La déclaration de vendredi a fait écho aux remarques précédentes des médiateurs, rejetant toute retard dans la mise en œuvre d’un accord pour parvenir à un cessez-le-feu et à la libération des captifs. « Le chemin est maintenant tracé pour cet aboutissement, sauvant des vies, apportant un soulagement au peuple de Gaza, et désescalant les tensions régionales », ont indiqué les trois pays.
Un plan soutenu par les États-Unis
Bien que l’annonce n’ait pas fourni de détails sur la dernière proposition, elle indique qu’elle s’appuie sur un accord présenté par le président américain Joe Biden en mai. Ce plan soutenu par les États-Unis serait une initiative en plusieurs phases pour mettre fin à la guerre, commençant par une pause de six semaines dans les combats permettant la libération de certains captifs israéliens détenus à Gaza et de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.
La seconde phase verrait un arrêt permanent des combats et la libération de tous les captifs israéliens restants. La dernière partie de l’accord inclurait la reconstruction de la bande de Gaza, qui a été dévastée par la guerre israélienne.
Les réactions des dirigeants et des acteurs régionaux
« Les équipes de travail continueront les travaux techniques au cours des prochains jours sur les détails de la mise en œuvre, y compris les arrangements pour mettre en œuvre les accords, des dispositions humanitaires étendues, ainsi que des spécificités relatives aux otages et aux détenus », a déclaré la déclaration conjointe des médiateurs.
Vendredi, Biden a exprimé son optimisme quant à la possibilité d’un accord, disant : « Nous pourrions avoir quelque chose, mais nous n’y sommes pas encore – beaucoup, beaucoup plus proches que trois jours auparavant », a-t-il déclaré aux journalistes.
Le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré jeudi que les discussions à Doha avaient démarré de manière « prometteuse ». « Il s’agit d’un travail vital. Les obstacles restants peuvent être surmontés, et nous devons mener ce processus à terme », a-t-il ajouté.
Les positions du Hamas et d’Entité sioniste
Le Hamas a déclaré qu’il n’accepterait un accord que s’il menait à un cessez-le-feu permanent, au retrait complet des forces israéliennes de Gaza et à un échange de prisonniers « sérieux ». Husam Badran, membre du bureau politique du Hamas, a réitéré la position du groupe, affirmant qu’il devenait clair que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sabordait les pourparlers.
Le bureau du Premier ministre israélien a suggéré que le Hamas est la partie qui bloque les efforts pour parvenir à un accord, déclarant : « Entité sioniste apprécie les efforts des États-Unis et des médiateurs pour dissuader le Hamas de son refus d’accepter un accord pour la libération des otages ».
Conclusion des discussions à Doha
Au regard de ces informations, les médiateurs, notamment le Qatar, restent déterminés à faire avancer les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza. Le processus de mise en œuvre doit encore être mis en place, laissant entendre que l’accord n’est pas encore finalisé.
Les prochaines étapes des négociations pourraient s’avérer critiques pour la région, alors que les tensions restent élevées et que les populations de Gaza attendent un relâchement de la violence.