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Une jeune femme de 18 ans, résidant à Verneuil-sur-Vienne en Haute-Vienne, se retrouve plongée dans un véritable cauchemar administratif. Victime d’une usurpation d’identité, elle reçoit des amendes majorées de la SNCF malgré le fait qu’elle n’ait jamais pris le train.
Une situation catastrophique
« Mon quotidien ? Me lever le matin, recevoir une amende, aller porter plainte. C’est l’enfer », confie Méline. Elle a compté 103 documents envoyés par la SNCF, correspondant à « entre 30 et 50 amendes » pour un montant total de 21 669 euros. « Je passe mon temps à porter plainte pour éviter les saisies sur mon compte », ajoute-t-elle, visiblement épuisée par cette situation.
Des démarches compliquées avec la SNCF
La SNCF a déclaré avoir contacté Méline à plusieurs reprises, mais la jeune femme se plaint de ne pas avoir pu les joindre pendant des mois. « Il a fallu que je fasse un scandale à la gare de Limoges pour être enfin entendue », dénonce-t-elle. Cependant, depuis la médiatisation de son histoire, la situation semble s’améliorer.
Un espoir de résolution
La société SNCF voyageurs a affirmé dernièrement que « Méline ne recevra plus de PV » et s’est dite « très préoccupée de ce fléau d’usurpation d’identité ». Ils lui ont également conseillé de prendre les mesures nécessaires auprès de l’officier du Ministère public pour résoudre le problème des amendes. Malgré ces promesses, le parcours administratif de Méline ne fait que commencer et elle continue de lutter contre cette situation injuste.