Manuel Valls critique le second quinquennat d’Emmanuel Macron et le décrit comme un naufrage et une crise de régime, selon des interviews diffusées ces derniers jours. Plusieurs articles reprennent ses propos sur la difficulté du mandat et les conséquences politiques des décisions récentes, notamment le remaniement et les positions sur des dossiers sensibles. Sa tirade intervient alors que les équilibres au sein du gouvernement restent serrés et que les critiques publiques se multiplient dans les médias.
Manuel Valls qualifie le second quinquennat d’Emmanuel Macron
Dans des interviews relayées par Radio J et d’autres médias, Manuel Valls a qualifié ce second quinquennat de difficile et même de naufrage. « Ce deuxième quinquennat est difficile, c’est le moins qu’on puisse dire. C’est même un naufrage », a estimé l’ancien Premier ministre sur Radio J.
Il a aussi rappelé que la réélection de 2022 « était quand même incroyable », ajoutant que « elle n’a pas permis de donner sens au deuxième quinquennat ». Selon Radio J, il a poursuivi en affirmant que la réélection n’a pas donné de sens au second quinquennat.
« La dissolution est une erreur que lui paye, mais que nous payons, que les institutions, la démocratie payent et on voit bien que ça, ça crée des conditions d’instabilité », a-t-il poursuivi, évoquant une « crise de régime, une crise démocratique ».
« Je suis en colère, je suis indigné. Le travail était fait et reconnu (…) Donc c’est difficile de comprendre », a-t-il expliqué, avançant plusieurs hypothèses sur sa non reconduction dans le gouvernement de Sébastien Lecornu, après avoir été rappelé par François Bayrou.
« Peut-être qu’Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu n’ont pas apprécié que je réussisse là – en Nouvelle-Calédonie, mais pas seulement – où ils avaient échoué », a-t-il indiqué, alors que l’accord de Bougival, signé en juillet avec toutes les forces politiques calédoniennes – mais fragilisé depuis – a été conclu sous son égide.
« Peut-être que le président de la République n’a pas apprécié que j’intervienne au sein du Conseil des ministres au mois de juillet (…) sur la reconnaissance de l’État palestinien », lorsqu’il avait critiqué les conditions de la reconnaissance par la France, a-t-il encore dit.

Éléments et contexte: doutes et pistes évoqués
Plusieurs titres de presse reprennent ces propos en les résumant sous des étiquettes telles que naufrage et crise démocratique, ce qui reflète un malaise partagé par certains commentateurs et soutiens de l’opposition. L’ampleur de ces critiques est relayée par des médias comme Le Parisien, BFMTV, France Info et TF1 Info, qui citent les mêmes passages et les mêmes chiffres sur le remaniement et les choix politiques.
Les sujets évoqués par Valls incluent le remaniement qui a remplacé le ministre des Outre-mer, l’accord Bougival avec les forces calédoniennes et les débats autour de la reconnaissance de l’État palestinien. Si les sources restent largement alignées sur le fond, certaines formulations varient légèrement selon le média, sans apporter de précisions nouvelles.
Sur le fond, l’ancien Premier ministre insiste sur une perception d’instabilité institutionnelle et sur des choix qui, selon lui, auraient pu affaiblir le mandat. Cette richesse de détails et les multiples citations témoignent d’un dialogue politique polarisé autour du leadership d’Emmanuel Macron, sans qu’aucune décision ne soit remise en cause par les mêmes sources.

Dans l’ensemble, les propos de Manuel Valls alimentent un débat sur la trajectoire du mandat présidentiel et sur les équilibres politiques internes au gouvernement, sans qu’aucune décision définitive ne soit tirée dans les articles consultés.