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Une lueur d’espoir se dessine autour d’une possible trêve à Gaza, alors que la Maison Blanche affiche un «cautieux optimisme». John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, a déclaré que les États-Unis se rapprochent d’un accord sur un cessez-le-feu. Cette dynamique s’accompagne d’un appel urgent à la réunion des dirigeants, notamment d’Abu Mazen, le président de l’Autorité palestinienne, au Caire. Des rumeurs circulent également concernant un voyage de Benjamin Netanyahu vers la capitale égyptienne, bien que son porte-parole ait précisé qu’il n’était pas encore présent au Caire.
Les Signes d’une Trêve Proche
De nombreux éléments suggèrent que la fin du conflit pourrait être à portée de main, malgré les mises en garde de certains experts, comme Barak Ravid, qui tempèrent cet optimisme. Une des dernières nouvelles encourageantes provient du journal Haaretz, indiquant que l’Arabie Saoudite et Israël pourraient avancer vers une normalisation des relations, ce qui pourrait faciliter des discussions autour du statut de l’État palestinien. Cependant, Netanyahu a formellement rejeté l’idée d’une solution à deux États.
Les Négociations Actuelles
Actuellement, une délégation israélienne se trouve au Qatar pour régler des points de discorde, notamment concernant la libération de prisonniers palestiniens et le retrait des forces israéliennes. Les extrémistes de Gaza demandent un retrait total de l’IDF, craignant que la situation ne dégénère à nouveau, surtout avec les incertitudes politiques autour de la Maison Blanche.
Proposé en trois phases, l’accord commencerait par la libération de 30 otages au cours des 45 premiers jours, accompagnée d’une augmentation de l’aide humanitaire dans la région et du retrait des troupes israéliennes de certaines zones. Les discussions se poursuivraient jusqu’à atteindre une résolution finale du conflit et le sort de tous les otages, qu’ils soient vivants ou décédés. D’après un responsable de Hamas, d’importantes concessions auraient été faites lors des négociations à Doha.
Une Contexte Géopolitique Évolutif
Les conditions géopolitiques de la région ont évolué rapidement depuis la trêve récemment signée entre Israël et Hezbollah au Liban. L’effondrement du régime d’Assad en Syrie, conséquence de l’affaiblissement des forces iraniennes et libanaises, a également modifié le paysage. L’«axe du mal», incluant des groupes comme Hamas et Hezbollah, a perdu de son pouvoir, offrant une nouvelle dynamique aux négociations autour de Gaza.
Face à une pression croissante, Netanyahu, actuellement sous le coup d’un procès pour corruption, voit un retour des otages comme une opportunité de redorer son image dans un moment crucial. Après sa rencontre avec l’envoyé spécial de Donald Trump, Adam Boehler, il s’est déplacé du côté syrien du Mont Hermon, observant les mouvements de troupes israéliennes sur les hauteurs du Golan.
Les Déclarations de Netanyahu
Concernant une éventuelle trêve, le ministre de la Défense, Israel Katz, a précisé qu’Israël maintiendrait le contrôle militaire à Gaza, tout en s’assurant qu’aucune activité terroriste ne menace les citoyens israéliens ou ceux de Gaza. Il a clairement affirmé qu’il n’y aurait pas de retour à la situation d’avant le 7 octobre.