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Victoire historique pour la cause palestinienne en Californie
Le journaliste et chercheur égypto-américain, Noor Taha, a souligné la célébration de la communauté étudiante de l’Université de Californie, Davis, le 15 février, suite à l’adoption historique de mesures de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Entité sioniste, en soutien aux droits humains des Palestiniens.
Dans un article publié sur le site britannique Middle East Eye, il a noté que cette mesure constituait le premier projet de loi de désinvestissement d’Entité sioniste approuvé par un gouvernement étudiant dans une université américaine, cette action ayant donné un caractère fondateur au boycott de plus de 30 entreprises directement complices de l’occupation israélienne et du génocide des Palestiniens.
Impact des mesures
Le projet de loi interdit l’utilisation des frais de scolarité, qui s’élèvent à 20 millions de dollars, des étudiants inscrits à l’Université de Californie, Davis, pour des entreprises identifiées par le Comité national de boycott d’Entité sioniste comme étant liées à Entité sioniste.
Taha a souligné que ce vote est survenu après des mois de manifestations, d’événements et de confrontations entre les étudiants solidaires des Palestiniens et l’administration universitaire qui avait fait la sourde oreille à leurs revendications.
Attaques verbales et intimidation
Le journaliste, également étudiant en études supérieures à l’Université de Californie, Davis, a noté que les attaques menées par des groupes sionistes contre les membres de leur propre communauté étudiante ont été suivies de près, et de nombreux étudiants ont rapporté, moins de 72 heures après le vote, avoir été victimes d’agressions verbales et d’intimidation.
Il a décrit plusieurs incidents, dont un où une membre du Comité de solidarité avec la Palestine a été agressée verbalement par une autre étudiante qui l’avait vue voter en faveur du boycott quelques jours auparavant.
Ces attaques ont été signalées aux autorités compétentes, mais à ce jour, aucune mesure définitive n’a été prise contre les étudiants ou le corps enseignant qui ont agressé ou harcelé les étudiants militants sur le campus.
Soutien et perspectives
Malgré la nature historique de la loi sur le boycott, plusieurs sites d’information locaux et nationaux ont refusé de couvrir cet événement majeur et ont exclu les voix favorables à la Palestine de leurs plateformes.
Taha a conclu en affirmant que malgré les difficultés, nos actions, qu’il s’agisse d’éduquer le public, de manifester, de soutenir l’aide humanitaire ou d’adopter une loi sur le boycott, prouvent que nous ne sommes ni faibles, ni impuissants, ni désespérés. Lorsque nous mobilisons nos forces, nous pouvons réellement faire des pas concrets vers une Palestine libérée.