Deux réalités locales illustrent comment les territoires conjuguent vie communautaire et sécurité. À Fleurance, le rythme religieux s’articule autour des messes et des temps de prière, avec une programmation qui s’étend du mardi au week-end. À l’Aude, une vaste campagne de prévention des inondations est lancée pour faire du citoyen le premier acteur de sa sécurité. Cette approche met l’accent sur la prévention des risques et l’information des habitants, en complément des activités civiques et religieuses habituelles.
À Fleurance, calendrier des offices et activités paroissiales
À Fleurance, le planning montre une organisation respectant les heures liturgiques et les temps de prière, avec des messes du soir souvent prévues à 18 h 30 et des moments complémentaires comme le chapelet, l’adoration et les vêpres. Certaines journées présentent des exceptions, notamment l’absence de messe certains mardis et des rendez-vous spécifiques le samedi ou le dimanche dans les environs. Cette programmation reflète une vie communautaire active autour du culte et des rassemblements paroissiaux, incluant aussi des activités comme la répétition chorale le samedi matin. Les échos de ces journées sont relayés par les paroissiens et les habitants dans les réunions locales, témoignant d’un lien fort entre la religion et les temps de la vie communautaire.
- Du mardi au vendredi: messes du soir à 18 h 30
- Mardi: pas de messe
- Mercredi: Messe suivie des vêpres
- Jeudi: 16 h 45 – chapelet; 17 h 30 – Adoration; 18 h 30 – Messe; 19 h 00 – vêpres
- Vendredi: 14 h 30 – Adoration; 17 h 30 – Confessions
- Samedi: 9 h 30 – répétition chorale
- Autres rendez-vous ponctuels: 25 octobre à Cadeilhan; 26 octobre en Lomagne; messes à Lectoure et Saint Clar
Campagne de prévention des inondations dans l’Aude et les chiffres clés
Dans l’Aude, le syndicat Smmar a lancé une campagne de prévention des inondations au terme de la Semaine de la résilience, pour prolonger les efforts engagés après les inondations mémorables. Le slogan choc, « Lors d’une inondation, ne soyez pas celui qui se met en danger !!! 30 cm d’eau peuvent déplacer une voiture ! », accompagne un dispositif multi-supports : affichage public, sacs à médicaments, réseaux sociaux et casernes de pompiers. Le directeur du Smmar, Jean-Marie Aversenq, évoque notamment les « 5 000 scolaires sensibilisés chaque année ».
La campagne s’appuie sur 430 kits de communication adressés aux communes et sur une diffusion dans 45 auto-écoles et 46 casernes de pompiers, afin de toucher aussi bien les jeunes familles que les professionnels. Amélie Trioux, directrice de cabinet de la préfecture, décrit l’initiative comme la traduction d’une ‘préoccupation constante’, présentée ce matin à Pennautier lors d’un test du plan communal de sauvegarde. L’État est salué pour sa coopération, dans le cadre d’une approche visant à faire du citoyen le premier acteur de sa sécurité et à étendre l’information sur les risques, les gestes utiles et les ressources disponibles.
Selon le cadre local, les risques climatiques ont tendance à s’accentuer, ce qui renforce l’importance des démarches de prévention pour les années à venir. Plus largement, les actions de communication et de formation mobilisent les autorités et les acteurs locaux afin d’impliquer les habitants au-delà des seuls émules de crise, en particulier les 25–45 ans visés par les ressources en ligne et les réseaux sociaux.