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Vin Diesel se retrouve au centre d’un dossier judiciaire qui a connu un revirement : l’acteur a vu une partie des accusations d’agression sexuelle portées contre lui être rejetées par un tribunal, après une plainte déposée en décembre 2023 évoquant des faits remontant à 2010.
Vin Diesel : les accusations déposées en décembre 2023
En décembre 2023, une plainte a été déposée par Asta Jonasson, ancienne assistante, qui accuse l’acteur d’avoir commis des faits dans une chambre d’hôtel à Atlanta en 2010. Selon la plainte, « Alors qu’elle se trouvait seule dans la suite d’hôtel avec lui, Vin Diesel l’a agressée sexuellement, lui tripotant les seins et l’embrassant. Mme Jonasson s’est débattue pour se libérer de son emprise, tout en lui répétant non ».
La plainte citée par Le Monde ajoute : « L’acteur l’a ensuite forcée à le toucher, avant de l’immobiliser contre un mur et de se masturber devant elle. » Ces allégations ont suscité une forte attention médiatique et relancé le débat sur les accusations d’agressions sexuelles à l’encontre de personnalités publiques.
Décision du tribunal et motifs juridiques
Après examen, le tribunal a rendu une décision partiellement favorable à Vin Diesel, rejetant quatre des motifs figurant dans la plainte pour agression sexuelle. Le juge a estimé que ces quatre plaintes étaient frappées de prescription, la plaignante ayant, selon le tribunal, déposé sa plainte trop tard par rapport aux faits présumés.
La plaignante espérait s’appuyer sur une loi californienne de 2023 qui prolonge les délais de prescription pour les accusations de viol et de violences sexuelles. Toutefois, le tribunal a considéré que cette loi ne s’appliquait pas à la forme de plainte administrative déposée dans ce dossier, ce qui a conduit au rejet partiel des chefs d’accusation.
L’avocat de Vin Diesel a salué cette issue auprès des médias, déclarant : « Le tribunal a fait droit à notre requête, rejetant intégralement la moitié de cette affaire frivole. » L’acteur, qui a toujours nié les faits, a vu ces décisions peser en sa faveur sur le plan juridique.
Les autres chefs de plainte maintenus et la réaction de la plaignante
Si quatre des plaintes pour agression sexuelle ont été écartées pour prescription, la procédure comporte d’autres volets qui n’ont pas été affectés par l’ordonnance du juge. Selon les éléments rapportés, Asta Jonasson a également déposé des plaintes pour représailles, licenciement abusif, agression sexuelle, négligence dans la supervision et le maintien en poste, ainsi que pour détresse émotionnelle.
« Toutefois Asta Jonasson a également déposé des plaintes pour représailles, licenciement abusif, agression sexuelle, négligence dans la supervision et le maintien en poste, ainsi que pour détresse émotionnelle. Aucune de ces allégations n’a été affectée par l’ordonnance du juge », précise le compte rendu publié par le journal Montréal. Déterminée, la plaignante n’a pas dit son dernier mot et certaines de ces allégations demeurent donc pendantes dans la procédure.
Portée de la décision et situation procédurale
La décision du tribunal écarte juridiquement une partie des accusations initiales, sans que cela n’implique une annulation de toutes les poursuites ou une reconnaissance d’innocence sur l’ensemble des plaintes. Quatre chefs d’accusation ont été rejetés pour prescription, mais le dossier comporte d’autres revendications toujours en cours d’examen.
Sur le plan formel, la décision illustre l’impact des règles de prescription et la portée limitée de la loi californienne de 2023 lorsqu’elle est invoquée dans des procédures administratives. Les suites de l’affaire dépendront désormais des actions restantes entre les parties et des éventuelles démarches complémentaires engagées par la plaignante.