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Au lendemain du meurtre d’une surveillante dans un collège de la Haute-Marne, le gouvernement tente d’apporter des réponses pour endiguer la violence grandissante chez les mineurs. Cependant, au sein même du « socle commun », il semble difficile de trouver un consensus, laissant place à une cacophonie générale.
Une réaction gouvernementale en désordre
Suite à ce tragique événement survenu à Nogent, l’exécutif paraît désemparé. Les membres du gouvernement expriment leurs opinions sans réelle cohésion, comme si le meurtre de Mélanie avait engendré un climat de panique au sein de la macronie.
La position du Premier ministre contestée
« Je crois que l’on doit travailler sur les portiques à l’entrée des établissements. Des portiques avaient été mis en place dans certaines régions françaises. Ils n’ont pas été maintenus partout mais je suis persuadé que nous ne pouvons pas rester simplement dans l’observation des accidents qui se multiplient », a déclaré François Bayrou, soulignant l’intention du gouvernement d’expérimenter ces dispositifs dans les établissements scolaires.
Cependant, cette idée rencontre des réticences même au sein de son propre cabinet. Elisabeth Borne, ministre de l’Éducation, a argué que « les portiques ne sont pas la réponse absolue, car il existe des couteaux en céramique qui ne seront pas détectés par ces derniers ».
Éviter les attroupements
Le Premier ministre ne peut pas compter sur le soutien de Gabriel Attal, président des députés macronistes. Ce dernier a exprimé ses doutes : « Si vous mettez en place des détecteurs de métaux, cela pourrait provoquer des attroupements devant les écoles, ce qui est problématique dans le contexte actuel de risque terroriste ».
Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée, a également pris ses distances avec les propos du chef du gouvernement. Elle a insisté sur l’importance de choisir les mots avec soin, en affirmant que « ce n’est pas en traitant nos enfants d’ensauvagés ou de barbares que nous résoudrons la question ».
Un diagnostic partagé ?
Travailler de concert semble difficile lorsque les acteurs ne partagent pas le même diagnostic. Les divergences d’opinion au sein du gouvernement sur la réponse à apporter à la violence chez les mineurs soulèvent des questions sur l’avenir des politiques de sécurité scolaire en France.