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Des tensions importantes ont éclaté autour de la capitale pakistanaise, Islamabad, suite à des manifestations de partisans de l’ancien Premier ministre Imran Khan. Selon un porte-parole des autorités, des milliers de personnes ont été arrêtées durant ces événements.
Contexte des manifestations
Les sympathisants de la Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de Khan, organisent une marche vers Islamabad pour demander la libération de leur leader. Imran Khan, qui avait auparavant connu le succès en tant que joueur de cricket, purgait une peine de plusieurs années de prison pour des accusations de corruption.
Les autorités avaient anticipé cette marche, et plusieurs zones d’Islamabad sont fermées depuis deux jours. L’accès à Internet et aux services téléphoniques a également été coupé pour limiter les communications.
Affrontements violents
La marche, qui a débuté hier, vise un lieu central de la ville, comprenant le bâtiment du Parlement et la Cour suprême. Selon les forces de police, des manifestants auraient lancé des pierres en direction des agents, entraînant des blessures pour au moins quatorze d’entre eux. La PTI accuse la police d’utiliser des gaz lacrymogènes et des matraques contre les manifestants.
Les agences de presse rapportent que plus de 4000 personnes ont été arrêtées, y compris cinq membres du parlement.
Imran Khan et les accusations de corruption
Imran Khan, âgé de 72 ans, a été Premier ministre du Pakistan de 2018 à 2022 avant d’être destitué par une motion de défiance. Depuis lors, il a été condamné à plusieurs reprises pour divers délits, y compris la corruption et la divulgation de secrets d’État. Il maintient son innocence et parle de « chasse aux sorcières » politique dirigée contre lui.
Les partisans de Khan continuent de manifester régulièrement pour protester contre son incarcération, tandis que les autorités réagissent fermement à ces rassemblements.