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Les tensions universitaires en Italie s’intensifient, notamment durant la période électorale, où les collectifs de gauche tentent d’entraver les activités des étudiants de droite, parfois par la violence. Ces événements illustrent un climat universitaire qui semble figé dans les années 1970, marqué par des affrontements idéologiques persistants.
Affrontements à l’université La Sapienza
À l’université La Sapienza de Rome, divers incidents ont été rapportés ces derniers jours. Les collectifs communistes et anarchistes poursuivent leurs actions, organisant des piquets et des expéditions punitives contre les représentants des listes de droite. Ces groupes s’opposent fermement à l’entrée des forces de police, refusant ainsi toute intervention pour rétablir l’ordre. Leur objectif est clair : faire des universités des bastions de la propagande de gauche, sans laisser de place à d’autres idéologies.
Une vision déformée de la démocratie
Les collectifs de gauche revendiquent une démocratie qu’ils définissent comme exclusive, cherchant à écarter tous ceux qui ne partagent pas leurs luttes et idéologies. Ils taxent leurs adversaires de « fascistes », construisant ainsi une narration biaisée qui vise à délégitimer toute opposition. Selon le parti Fratelli d’Italia, l’extrémisme de gauche se manifeste dans ces universités et cherche à intimider les jeunes de droite.
Méthodes d’intimidation et violence
Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des membres de ces groupes tentant d’agresser des étudiants engagés dans une campagne électorale. Les tensions n’émanent pas uniquement des actions des étudiants de droite, mais également des méthodes parfois violentes employées par les antifascistes dénoncés par leurs opposants. Ces derniers critiquent l’antifascisme des collectifs de gauche, le considérant comme une excuse pour justifier des actions agressives.
Un contexte de militarisation des universités
Dans un contexte d’instabilité internationale, certains voient la résurgence des idéologies fascistes comme un prétexte pour maintenir des politiques d’austérité et de militarisation. Le groupe Cambiare Rotta, qui a émergé ces deux dernières années comme un coordinateur des collectifs antifascistes, appelle à une alternative organisée et militante pour contrer cette dynamique.