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Violents bombardements à Gaza et évacuations après la tragédie
Les forces d’occupation israéliennes ont intensifié leurs bombardements sur plusieurs sites dans le secteur de Gaza, tout en ordonnant l’évacuation de plusieurs zones en prévision de frappes aériennes. Cela survient après une journée marquée par un massacre tragique visant une école hébergeant des déplacés, faisant plus de 100 martyrs palestiniens.
Frappes israéliennes et pertes humaines
Un correspondant d’Al Jazeera a rapporté des décès à la suite d’un bombardement israélien ciblant le camp de Nusseirat. De plus, la tour Al Sharif, située dans la région d’Ard El Mufti au nord du camp, a également été frappée.
À Rafah, au sud, les équipes de secours ont récupéré les corps de deux martyrs du quartier de Tal Sultan. Une Palestinienne a également été tuée et plusieurs autres blessés lors d’un bombardement ayant touché une maison dans la rue Al Hojja, au centre du camp de Jabalia.
Dans Khan Younis, des Palestiniens ont été tués et d’autres blessés dans une frappe israélienne visant des civils près du marché du mercredi. Un bombardement a également frappé la ville d’Abasan, provoquant plusieurs blessés.
Bombardements continus et nouvelles frappes
Les bombardements israéliens ont également touché des zones au nord de Khan Younis. Selon la chaîne Al Aqsa, l’aviation militaire israélienne a bombardé, ce matin, l’ouest de la ville de Bani Suheila, située à l’est de Khan Younis. Des frappes ont également été reportées plus tôt ce jour-là sur la ville de Qararah, au nord-est de Khan Younis.
De plus, des navires de guerre israéliens ont tiré des obus vers le littoral de la ville de Gaza. Le camp de Shati, à l’ouest de Gaza, figurait parmi les zones visées.
Une jeune fille palestinienne a également été blessée par balle dans le visage à cause d’un drone israélien, dans la région de Deir al-Balah.
Ordres d’évacuation des zones ciblées
Par ailleurs, l’armée israélienne a demandé à la population de plusieurs quartiers de Gaza, au centre du secteur, d’évacuer leurs domiciles en prévision de frappes à venir. Les ordres d’évacuation concernaient des secteurs du centre-ville, de Sheikh Nasser, de Barabek et des zones de Ma’in, poussant les résidents à se diriger vers des « refuges humanitaires » connus.
Entité sioniste a affirmé que les Kataeb al-Qassam continuaient de lancer des roquettes depuis ces zones.
Justifications des attaques
En justifiant cette dernière tragédie, le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a expliqué que des informations de renseignement faisaient état de la présence d’un dirigeant du Jihad islamique, Ashraf Qudaih, dans le bâtiment ciblé, tout en niant qu’il y ait eu des femmes et des enfants présents. L’armée a également affirmé que le complexe était un QG du Hamas et du Jihad islamique.
En réaction aux allégations israéliennes, le mouvement de résistance islamique, Hamas, a vigoureusement contesté cette narration, affirmant que sa politique proscrit la présence de combattants parmi les civils pour éviter les victimes innocentes.
Une réalité tragique
Le mouvement a souligné que parmi les 100 martyrs recensés dans le massacre, aucun ne faisait partie des groupes armés, tous étant des civils touchés alors qu’ils priaient au moment de l’attaque. Les événements tragiques de Gaza, comme ceux du quartier Al-Daraj, sont une illustration de la façon dont les civils sont constamment ciblés par les bombardements israéliens.
Depuis 310 jours, l’armée israélienne poursuit ses frappes sur Gaza, ayant causé plus de 131 000 morts et blessés, tout en provoquant d’importants dommages à l’infrastructure et une crise humanitaire sans précédent.