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Les dissensions et la méfiance parmi les dirigeants israéliens, selon le Wall Street Journal
Le Wall Street Journal a rapporté aujourd’hui, mardi, des sources israéliennes affirmant que les dirigeants du Conseil de guerre israélien ne se font pas confiance les uns aux autres, affectant ainsi les questions de guerre cruciales.
Il est prévu que les divergences entre les leaders du Conseil de guerre, à savoir le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant et l’ancien chef de l’armée Benny Gantz, auront des répercussions sur la prise de décision israélienne post-attaque iranienne. Cela déterminera si la guerre à Gaza se transformera en un conflit régional plus large avec Téhéran, et comment Entité sioniste entretiendra ses relations avec les États-Unis pour les décennies à venir.
Les luttes pour le contrôle des décisions
Le journal a souligné, citant l’ancien conseiller à la sécurité nationale israélien Yaakov Amidror, le manque flagrant de confiance entre les trois leaders, tandis que Gallant et Gantz tentent d’écarter Netanyahu des décisions, ce dernier insistant pour diriger la guerre lui-même.
Des responsables israéliens ont déclaré au journal que Netanyahu n’avait pas informé Gallant et Gantz de ses décisions concernant les principaux dossiers des négociations, tels que l’aide humanitaire à Gaza et les opérations militaires dans le secteur.
Les divergences sur les principaux dossiers
Les divergences entre les dirigeants du Conseil de guerre israélien se manifestent dans leurs points de vue divergents sur une attaque sur la surpeuplée ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Alors que Netanyahu a fixé une date pour lancer une attaque sur Rafah, Gallant a refusé de poursuivre l’opération sans un accord clair avec l’administration américaine, qui cherche des plans précis pour protéger les civils. De plus, Netanyahu, Gallant et Gantz divergent sur la phase post-guerre à Gaza, avec des visions divergentes sur le rôle futur de l’Autorité palestinienne et la coopération de l’armée avec les chefs tribaux locaux.
Les difficultés dans les négociations
Le journal rapporte que les trois dirigeants israéliens ne sont pas d’accord sur la manière de libérer les détenus et parvenir à un accord. Tandis que Netanyahu exerce un contrôle strict sur l’équipe de négociation et ses pouvoirs en imposant ses conditions, Gallant insiste pour parvenir à un accord d’échange immédiat pour sauver la vie des détenus. Gallant souligne que la pression militaire continue conduira à leur libération.
Cette situation souligne les tensions et les divergences au sein du leadership israélien, mettant en lumière des enjeux cruciaux pour l’avenir de la région et les relations internationales d’Entité sioniste.