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Washington confirme la défaite de Maduro : l’opposition exige le pouvoir
Les États-Unis ont annoncé que le candidat de l’opposition aux élections présidentielles en Venezuela, Edmundo Gonzalez Urrutia, a remporté les élections « avec des millions de voix d’écart » face au président Nicolas Maduro, qui fait face à une pression internationale croissante pour fournir des preuves soutenant sa victoire déclarée.
Des résultats incontestables
Dans un discours prononcé devant l’Organisation des États américains, Brian Nicholls, l’assistant du secrétaire d’État américain pour les affaires de l’Amérique latine, a affirmé que les résultats publiés par l’opposition « ne peuvent être contredits ».
Il a déclaré : « Le dépouillement de ces résultats détaillés montre clairement une issue incontestable : Edmundo Gonzalez a obtenu 67 % de ces voix contre 30 % pour Maduro. »
Les États-Unis se sont joints à l’Union européenne et à d’autres pays de la région pour demander au régime de Maduro de diffuser des résultats de vote détaillés.
Appels à la mobilisation
Au Venezuela, la chef de l’opposition, Maria Corina Machado, a appelé ses partisans à agir contre le régime de Maduro pour l’obliger à annuler sa déclaration de victoire et à céder le pouvoir à son candidat.
Dans un message publié sur la plateforme X, Machado a écrit : « Nous avons proposé au régime de reconnaître sa défaite de manière démocratique, mais il a choisi la voie de la répression. Il est maintenant de notre responsabilité de confirmer la vérité, mobilisons-nous. »
La violence et les tensions croissantes
La déclaration de Machado est intervenue peu après que Maduro a accusé tant Machado que Gonzalez d’être responsables des violences qui ont suivi les élections, lesquelles ont fait des morts. Il a insisté sur la nécessité de les incarcérer.
Selon l’opposition, 16 personnes ont perdu la vie lors des manifestations qui ont éclaté à la suite des élections tenues dimanche dernier dans ce pays d’Amérique latine.
En réponse à ces déclarations, Maduro a déclaré aux journalistes qu’il « était prêt à fournir 100 % des registres » de vote.