Washington est « prêt à faire monter la pression » sur la Russie, selon son ministre des Finances, tandis que les États‑Unis et l’Union européenne cherchent une voie commune pour mettre fin à la guerre en Ukraine. La déclaration intervient après l’une des attaques aériennes les plus violentes jamais menées contre l’Ukraine, qui a fait cinq morts. Un appel « très productif » avec Ursula von der Leyen a été évoqué par le vice‑président JD Vance, qui a aussi discuté avec la présidente de la Commission européenne. Les discussions portent sur des sanctions et des droits de douane potentiels sur les hydrocarbures russes, dans un cadre diplomatique encore fragile.
Sanctions et leviers envisagés par Washington et l’UE
Scott Bessent a déclaré que « Nous parlons de ce que les deux, l’Union européenne (UE) et les États‑Unis, peuvent faire ensemble. Et nous sommes prêts à faire monter la pression sur la Russie », lors d’un passage à NBC, marquant une posture de coordination renforcée avec Bruxelles. Cette approche s’inscrit dans un arsenal de mesures envisagées pour affaiblir l’économie russe et freiner le financement de l’effort de guerre, notamment par des droits de douane sur les importations russes.
Le contexte a été renforcé par l’attaque qui a fait cinq morts et par la reprise des échanges téléphoniques entre Washington et Bruxelles, illustrant des efforts présents pour obtenir un soutien plus large de la part des alliés. Le ministre a aussi souligné qu’« un appel très productif » avec Ursula von der Leyen montrait la volonté de coopérer sur les décisions à prendre. Dans ce cadre, les responsables évoquent des mesures supplémentaires si nécessaire et insistent sur la nécessité que les partenaires européens suivent le mouvement.
Des notes évoquent aussi les propos de Zelensky sur les achats européens de pétrole russe; selon le président ukrainien, Donald Trump est « très mécontent » des achats de pétrole russe par des pays de l’UE, ce qui ajoute une dimension politique à la discussion sur les sanctions et les mécanismes de tarification.
Réactions européennes et implications régionales
En Europe, la coordination des sanctions est au cœur des débats, avec des pays comme la Slovaquie et la Hongrie mentionnés comme exemples où les achats russes jouent un rôle clé dans l’économie énergétique. Les autorités européennes affirment leur détermination à maintenir une posture robuste pour isoler Moscou sur le plan financier et éviter des échappatoires qui pourraient affaiblir les objectifs de sanctions.
Dans ce contexte, les responsables insistent sur la nécessité d’avancer de façon coordonnée et transparente, même si certains pays restent sensibles à leurs dépendances énergétiques et hésitent sur les calendriers d’application. Les attaques en Ukraine et les appels à l’unité transatlantique alimentent un climat d’anticipation quant aux mesures qui pourraient être adoptées dans les prochaines semaines.