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Washington s’oppose à une occupation prolongée de Gaza
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a déclaré que les États-Unis ne soutiennent pas une occupation israélienne prolongée de Gaza. Cette déclaration intervient alors qu’une analyse du New York Times révèle que le plan de cessez-le-feu en cours de négociation répond aux exigences du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et propose de maintenir les troupes israéliennes le long de la frontière de Gaza avec l’Égypte.
Urgence pour un cessez-le-feu
Lors de sa neuvième visite dans la région depuis le début du conflit à Gaza, Blinken a insisté sur l’urgence de parvenir à une trêve, affirmant que les États-Unis rejettent toute forme d’occupation israélienne prolongée du territoire. Il a souligné que Washington fera tout son possible dans les jours à venir pour convaincre le mouvement Hamas d’accepter un accord de négociation pour un échange de prisonniers avec Entité sioniste et une cessation des hostilités à Gaza.
Une fois Hamas d’accord sur les propositions, des détails supplémentaires devront être finalisés.
Réponse de Netanyahu
En réponse, Netanyahu a déclaré que son gouvernement ne pourrait pas accepter une proposition impliquant la fin des hostilités. Il a exprimé des doutes quant à la possibilité d’un échange de prisonniers, affirmant que l’État israélien ne se retirera pas de toutes les zones stratégiques comme les corridors de Netzarim et de Philadelphie, qu’il considère essentiels sur les plans militaire et politique.
Un responsable américain, accompagnant Blinken, a qualifié les déclarations de Netanyahu d' »inconstructives » et averti qu’elles compromettaient le bon déroulement des négociations.
Tensions croissantes autour des négociations
Des responsables de l’équipe de négociation israélienne ont laissé entendre que les commentaires de Netanyahu visaient à faire échouer le processus de négociation. Selon des sources proches de Netanyahu, si l’équipe de négociation n’est pas satisfaite de la position de ce dernier, elle pourrait envisager de se retirer, même si cela semble impossible à ce stade critiques des négociations.
La position de Hamas
Quant à Hamas, l’organisation a rejeté les accusations sur un prétendu retrait de son engagement dans un cessez-le-feu, qualifiant ces déclarations de « trompeuses ». Hamas a déploré ce qu’elle a décrit comme un soutien inconditionnel des États-Unis à l’occupation israélienne et leur implication dans les violences contre les civils de Gaza. L’organisation a affirmé que la dernière proposition reçue constitue une rupture avec les accords passés et un revers par rapport à la déclaration du président Joe Biden.
Plans futurs
Biden a évoqué à plusieurs reprises la nécessité d’une trêve de six semaines, accompagnée d’un retrait israélien des zones habitées à Gaza, ainsi qu’un échange de détenus. Ce plan prévoit également un retrait israélien complet du territoire dans une seconde phase, alors que les tensions continuent d’augmenter.