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Un tribunal de Séoul a émis un second mandat d’arrêt à l’encontre de l’ex-président sud-coréen Yoon Suk-yeol, le 10 juillet 2025, redoutant qu’il ne détruise des preuves concernant sa tentative infructueuse d’instaurer la loi martiale. L’ancien chef de l’État a été placé en détention.
Une saga judiciaire prolongée
La situation judiciaire de Yoon Suk-yeol se complique alors qu’il reste sous le coup d’accusations graves. Sept mois après sa déclaration controversée de la loi martiale en décembre 2024, un juge du tribunal du district central de Séoul a décidé de délivrer ce nouveau mandat, selon l’agence de presse Yonhap. Ce dernier s’inquiète de la possibilité que l’ancien président puisse effacer des preuves.
Accusations rejetées par l’ancien président
Lors de l’audience, Yoon Suk-yeol et ses avocats ont catégoriquement nié toutes les accusations, lesquelles incluent des charges d’insurrection, d’abus de pouvoir et d’entrave à l’exercice de fonctions officielles, suite à sa tentative de contrôler le Parlement avec l’assistance de l’armée. De plus, une nouvelle accusation de falsification de documents officiels a été ajoutée.
Detention et enquête
Après l’audience, Yoon a été transféré au centre de détention de Séoul, situé à Uiwang, dans l’attente d’une décision judiciaire. Ce nouveau mandat d’arrêt fait suite à une demande d’un conseil spécial chargé d’enquêter sur sa tentative de coup d’État, après que l’ancien président ait d’abord refusé de se présenter pour être interrogé.
Un précédent judiciaire historique
Yoon Suk-yeol est devenu le premier président sud-coréen en exercice à être arrêté en janvier et le premier à faire face à un procès pénal. Pour le crime d’insurrection, qui ne bénéficie pas de l’immunité présidentielle, il risque la peine de mort ou une prison à vie. En avril, il avait été destitué pour les faits qui lui sont reprochés, entraînant une élection présidentielle anticipée remportée par le démocrate Lee Jae-myung.