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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a présenté une version remaniée du plan américain pour la paix en Ukraine, visant à geler le front en l’état et à ouvrir des discussions sur d’éventuelles zones démilitarisées. Le texte propose que la ligne actuelle devienne la référence et prévoit la création d’un groupe d’étude chargé du redéploiement des forces et des paramètres des zones économiques spéciales. Zelensky a aussi affirmé que l’Ukraine ne renoncerait pas à rejoindre l’OTAN et que toute renonciation constitutionnelle est écartée. Il est aussi question d’un mécanisme référendaire en cas de retrait des troupes et d’un accord sur la centrale de Zaporijjia, encore disputée. Selon Zelensky, « la ligne de déploiement des troupes à la date de cet accord est la ligne de contact reconnue de facto ».

Gel du front et zones démilitarisées dans le plan américain
Selon Zelensky, la dernière version du plan prévoit que « la ligne de déploiement des troupes à la date de cet accord est la ligne de contact reconnue de facto » et qu’un « groupe de travail se réunira pour déterminer le redéploiement de forces nécessaires pour mettre fin au conflit, ainsi que pour définir les paramètres des futures possibles zones économiques spéciales ». Le texte envisage également un gel du front et l’ouverture de discussions sur d’éventuelles zones démilitarisées, tout en précisant que Kiev n’aurait pas à renoncer formellement à son intégration dans l’OTAN et que les questions en suspens seront abordées par la suite.
Otan et la question de l’adhésion
« C’est à l’Otan de décider si elle souhaite ou non accueillir l’Ukraine parmi ses membres. Et notre choix est fait. Nous avons renoncé à modifier la Constitution ukrainienne pour y inscrire que le pays ne rejoindra pas l’Otan », a déclaré Zelensky. Une version antérieure du plan rédigée par les États-Unis exigeait un engagement juridique à ne pas rejoindre l’Alliance. Une autre nuance évoquée est la disposition sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, que Zelensky a qualifiée d’« inappropriée et pas tout à fait réaliste » s’il s’agissait d’un accord impliquant Moscou, Kiev et Washington.
Élections et implications autour de Zaporijjia
Le président a également indiqué que l’accord pourrait prévoir que la centrale de Zaporijjia, occupée par la Russie, soit exploitée conjointement par Moscou, Kiev et Washington. Il a ajouté qu’il serait entendu dans ce cadre de garantir que l’Ukraine organise des élections « dès que possible après la signature de l’accord », et que Kiev prépare des mécanismes pour le scrutin dans la perspective d’un accord de paix durable. Des sources liées à Franceinfo indiquent également que Zelensky a évoqué la possibilité d’élections présidentielles après la signature d’un accord de paix.