Le rappeur Zola, de son vrai nom Aurélien N’zuzi Zola, a été interpellé en Seine-et-Marne dans le cadre d’une affaire de séquestration et de violences avec arme, survenue la soirée du 6 novembre au Pin. Selon Le Parisien, environ 40 policiers ont été mobilisés pour procéder à l’interpellation dans le cadre d’une violente agression. Le récit décrit l’intervention d’un jeune admirateur de 19 ans venu au domicile de l’artiste, où les faits se seraient déroulés. Zola aurait ensuite été placé en garde à vue peu après les faits, selon les informations des rédactions qui suivent l’affaire.

À Seine-et-Marne, les faits et l’interpellation
Selon Le Parisien, l’opération s’est déroulée ce mardi matin dans la commune du Pin, avec environ 40 policiers mobilisés dans le cadre d’une violente agression survenue la veille. Selon Sud-Ouest, les faits auraient impliqué huit personnes cagoulées et munies d’armes de poing qui ont pris en otage un jeune homme de 19 ans près du domicile de l’artiste. La victime aurait été soumise à des violences sur une période d’environ deux heures: vêtements brûlés, coups sur tout le corps et arme à feu enfoncée près de lui; les auteurs auraient volé son téléphone et sa carte bancaire et endommagé le véhicule en crevant les pneus. La victime a ensuite réussi à se réfugier chez des membres de sa famille dans le secteur. L’intervention a conduit à l’interpellation de Zola et d’autres suspects, tandis que l’enquête se poursuit.

Évolution judiciaire et suites
Zola a été placé en garde à vue pour séquestration et violences aggravées en Seine-et-Marne, dans le cadre d’une enquête en cours. Les suites judiciaires seront déterminées par les autorités et les éléments du dossier à éclaircir.
« La justice restaurative marche parfois, mais ce n’est pas la solution universelle pour régler les problèmes », déclare Éric Dupond-Moretti, ancien ministre de la Justice.