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Le premier plan-cadre régional pour le soutien aux structures de garde d’enfants, convenu au printemps dernier, rencontre une faible adhésion de la part des Kitas (structures de garde d’enfants) en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale (MV). Selon la Gewerkschaft Erziehung und Wissenschaft (GEW), seulement 26 % des établissements, soit 300 sur 1 139, ont rejoint cet accord. Ulrike von Malottki, vice-présidente de la GEW dans la région, a déclaré que ce qui avait été présenté par le gouvernement comme un effort historique pour établir un financement uniforme de la garde d’enfants à travers le pays pourrait désormais être considéré comme un échec.
Objectifs du plan-cadre
Le plan-cadre pour la garde des enfants devrait unifier les conditions d’accueil en MV, car les enfants de certaines régions bénéficient de bien moins bonnes conditions que d’autres. Les améliorations stipulées dans cet accord nécessitent l’embauche de 700 éducateurs supplémentaires. Parmi les mesures, le contrat fixe les normes minimales de personnel et établit des budgets pour l’équipement des Kitas, allant du matériel de bureau à la pâte à modeler.
Réactions de la GEW
Initialement, la GEW a accueilli le projet de manière positive. Le gouvernement avait toujours affirmé que le « seuil minimal de personnel, si urgent », n’avait pas besoin d’être inscrit dans la loi tant qu’un accord était trouvé entre les prestataires de services et les financeurs. Cependant, face aux résultats décevants, la GEW réclame maintenant une réglementation légale sur le seuil de personnel, que la coalition gouvernementale avait également l’intention de mettre en œuvre.
Propositions pour l’avenir
La GEW appelle le gouvernement à agir rapidement pour établir une législation. Un plan en quatre étapes pour la mise en œuvre pratique a déjà été présenté pour 2024. La GEW MV estime que pour réaliser ces objectifs, des coûts d’environ 200 millions d’euros seront nécessaires sur plusieurs années, ainsi que l’engagement de 3 000 éducateurs supplémentaires.