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Le retrait de Kaspersky du Play Store de Google a été récemment confirmé, à la suite des sanctions imposées par l’administration américaine. Cette décision impacte non seulement les utilisateurs en France, mais soulève également des préoccupations quant à la sécurité des produits de l’entreprise russe.
Retrait de Kaspersky du Play Store
Depuis quelques jours, il est impossible de télécharger l’antivirus Kaspersky sur le Play Store. D’autres produits de l’éditeur russe ont également disparu du magasin d’applications de Google. Selon le site spécialisé Bleeping Computer, cette suppression est directement liée aux restrictions imposées par le gouvernement américain.
Sanctions américaines
Google a précisé que cette décision découlait des sanctions infligées à Kaspersky par l’administration Biden. En juin dernier, le gouvernement américain a interdit à l’entreprise russe de vendre ses produits aux États-Unis pour des raisons de sécurité nationale. Kaspersky avait été autorisé à poursuivre certaines activités jusqu’au 29 septembre, période durant laquelle elle devait trouver une alternative.
Un porte-parole de Google a déclaré à Bleeping Computer : « Le Bureau de l’Industrie et de la Sécurité du Département du Commerce des États-Unis a récemment annoncé plusieurs restrictions concernant Kaspersky. En conséquence, nous avons retiré les applications de Kaspersky du Google Play. »
Solutions de contournement proposées par Kaspersky
Face à cette situation, Kaspersky a indiqué qu’elle explorait des solutions pour permettre à ses utilisateurs de continuer à télécharger et à mettre à jour ses applications via Google Play. Sur son forum officiel, la société a annoncé : « Nous travaillons à rétablir la disponibilité de nos applications sur le Play Store ».
En attendant, l’éditeur conseille à ses utilisateurs de se tourner vers d’autres magasins d’applications, comme le Galaxy Store de Samsung ou GetApps de Xiaomi, pour télécharger et mettre à jour leurs produits.
Conclusion
Le retrait de Kaspersky du Play Store met en lumière les tensions géopolitiques et les préoccupations en matière de cybersécurité. Les utilisateurs français devront désormais chercher des alternatives pour assurer la protection de leurs appareils.