Table of Contents
Arnaque au rétroviseur : attention aux automobilistes
Les automobilistes doivent rester vigilants sur les routes de France, car les escrocs continuent de trouver de nouvelles méthodes pour piéger leurs victimes. Après l’« arnaque à l’irlandaise », c’est maintenant l’« arnaque au rétroviseur » qui refait surface et fait des victimes.
Arnaque au rétroviseur : le mode opératoire des escrocs
L’arnaque au rétroviseur, bien que connue depuis quelque temps, connaît un regain d’activité. Ces dernières semaines, notamment avec l’approche de la rentrée, elle a frappé de plus en plus d’automobilistes.
Ce type d’escroquerie repose sur une mise en scène : les arnaqueurs font croire à leurs victimes qu’elles ont accidentellement endommagé leur rétroviseur. Pour cela, ils produisent un bruit soudain afin d’inciter l’automobiliste à s’arrêter et à sortir de son véhicule.
Une fois à l’extérieur, la victime se retrouve confrontée à un arnaqueur qui feint d’être le propriétaire de la voiture avec un rétroviseur cassé. Ce dernier accuse alors le conducteur d’être responsable du dommage et appelle son « assureur » pour établir les dégâts. Cependant, la personne à l’autre bout du fil est en réalité un complice.
Ce complice propose alors à l’automobiliste de prendre en charge les réparations, qui s’avèrent souvent très onéreuses. L’escroc fait semblant d’opter pour un règlement à l’amiable, sollicitant un paiement en liquide, tout en prétendant vouloir éviter les formalités en passant par l’assurance. Souvent, il conseillera à la victime de retirer de l’argent au distributeur automatique, rendant la manipulation encore plus facile. Les sommes demandées peuvent varier, atteignant parfois entre 100 et 4 000 euros.
Ce que les automobilistes doivent faire face à ce genre de situation
Les arnaqueurs ciblent souvent leurs victimes dans des lieux fréquentés, comme les parkings, s’intéressant particulièrement aux personnes âgées et vulnérables. Les tactiques employées peuvent être très pressantes, incitant les victimes à payer rapidement pour éviter des complications.
Il est crucial, pour les automobilistes, de ne jamais accepter un accord à l’amiable dans de telles circonstances. En cas d’accusation, il est primordial de dresser un constat à l’amiable écrit. De plus, il est impératif de ne jamais remettre d’argent à qui que ce soit dans ces situations.
Un bon réflexe est d’appeler son propre assureur pour signaler l’incident, mais aussi de prendre des photos des lieux et des véhicules impliqués. Noter la plaque d’immatriculation de la voiture de l’escroc peut également s’avérer indispensable pour toute enquête ultérieure. Enfin, il ne faut pas hésiter à contacter la police si l’on soupçonne une malversation.