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Le leasing social pour voitures électriques fait son retour en France, avec pour objectif de financer 50 000 véhicules et une enveloppe d’environ 370 millions d’euros, financée par les certificats d’économie d’énergie (CEE). Les offres démarrent à 95 euros par mois et ne dépassent pas 200 euros pour une durée minimale de trois ans, et elles n’incluent ni les options, ni l’assurance et ni l’entretien. Le dispositif est étendu aux territoires ultramarins et un simulateur en ligne permet de tester l’éligibilité des ménages. Cette réédition succède à une première édition lancée début 2024 qui avait suscité un fort engouement et a été interrompue prématurément.
Retour du leasing social: 50 000 véhicules financés et enveloppe de 370 millions d’euros
Le gouvernement réactive le dispositif visant à financer la mise à disposition de 50 000 voitures électriques, dont 5 000 réservées pour les habitants ou travailleurs des zones à faibles émissions (ZFE). L’enveloppe est d’environ 370 millions d’euros, financée par les certificats d’économie d’énergie (CEE) et appliquant le principe du pollueur-payeur vis-à-vis les fournisseurs d’énergie. Les offres démarrent à 95 euros par mois et n’excèdent pas 200 euros, pour une durée minimale de trois ans et sans prise en compte des options, de l’assurance et de l’entretien.
Selon Grégory Caret, directeur de l’observatoire de la consommation à l’UFC-Que Choisir, « une attente qui était à combler ». Cette reprise intervient alors que Renault, qui a été fortement impliqué dans l’édition 2024, a enregistré plusieurs milliers de dossiers pré-validés dans ses concessions et estime que le flux pourrait être élevé dans les premiers jours.
Les opérateurs de recharge électrique se félicitent également du retour du dispositif; Fastned « accueille très positivement » la nouvelle, a déclaré Jean Baryla, secrétaire général en charge des relations institutionnelles de l’entreprise.
Éligibilité et ouverture aux territoires ultramarins
Le dispositif s’adresse aux adultes domiciliés en France dont le revenu fiscal de référence n’excède pas 16 300 euros par part (16 300 euros par part, contre 15 400 en 2024). Pour être éligible, les bénéficiaires doivent utiliser leur véhicule pour parcourir plus de 15 km entre le domicile et le lieu de travail, ou justifier de plus de 8 000 km annuels dans un cadre professionnel. Pour éviter les doublons, les personnes ayant déjà profité du programme en 2024 ne sont pas éligibles. Nouveauté cette année: le dispositif est ouvert aux territoires ultramarins. Un simulateur en ligne permet de vérifier l’éligibilité et une liste de modèles éligibles est disponible auprès du ministère de la Transition écologique.
- Domicile en France et revenu fiscal de référence ≤ 16 300 euros par part.
- Utilisation du véhicule pour parcourir plus de 15 km entre domicile et travail, ou plus de 8 000 km annuels professionnels.
- Aucun bénéficiaire du programme en 2024.
- Ouverture aux territoires ultramarins.
- Simulateur en ligne et liste de modèles éligibles (une douzaine de marques).
Risque de saturation et incertitudes
La forte demande attendue alimente des incertitudes sur la pérennité du dispositif et la capacité des plateformes à absorber le flux. Renault a déjà recensé plusieurs milliers de dossiers pré-validés dans ses concessions et estime que la barre des 50 000 voitures pourrait être atteinte rapidement.
L’Ademe a précisé qu’il n’y avait « pas d’engagement sur le fait de reconduire l’opération chaque année ». Grégory Caret, directeur de l’observatoire de la consommation à l’UFC-Que Choisir, a réagi en évoquant une situation qui peut mobiliser fortement le système en ligne. Fastned a, pour sa part, déclaré accueillir « très positivement » ce retour et espère une meilleure accessibilité à la recharge pour les ménages.