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Adulé outre-Atlantique, mais longtemps snobé en France, Marc Cerrone, batteur, compositeur et producteur de disco, s’apprête à marquer les esprits en ouvrant la cérémonie des JO de Paris en juillet 2024. Son parcours, bien qu’ordinaire en apparence, est exceptionnel et emblématique d’une époque musicale révolutionnaire.
Un parcours atypique
Cerrone est le fils d’immigrés italiens établis à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Rien ne le prédestinait à devenir musicien ni à être l’un des pionniers du disco version French touch, un genre qui a fait danser des générations. Le documentaire d’Olivier Lemaire, intitulé « Cerrone, Supernature », retrace la vie fascinante d’un homme souvent méprisé en France, mais qui a su s’imposer à l’international.
Un artiste autodidacte
Cerrone est un artiste autodidacte, instinctif et sincère qui a évolué sans stratégie prédéfinie. À 73 ans, il continue de ressentir la peur et la joie avant de monter sur scène, offrant des DJ sets dans le monde entier après plus de cinquante-cinq ans de carrière. Ce qui est remarquable, c’est que le public, lui, n’a pas vieilli.
Un regard sur sa vie
Olivier Lemaire, le réalisateur du documentaire, explique : « En revisitant son parcours dont j’ignorais presque tout, j’ai découvert une épaisseur et une complexité derrière le personnage très show off. Sa vie hors normes est si dense qu’il a fallu faire des choix dans le récit. » Il souligne le contraste entre l’esthétique populaire de Cerrone et son impact en tant que musicien iconique, souvent influent parmi les artistes underground, parfois sans même le savoir.