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Le Festival d’Avignon a débuté avec force le samedi 5 juillet, marqué par l’ouverture du spectacle Nôt, présenté par la chorégraphe cap-verdienne Marlene Monteiro Freitas. Ce ballet audacieux, interprété par un ensemble de huit danseurs-musiciens, se déroule dans la majestueuse Cour d’honneur du Palais des Papes, mais n’a pas pleinement réussi à atteindre les attentes suscitées par son inspiration tirée des Mille et Une Nuits.
Une performance déstabilisante
Lors de cette soirée d’inauguration, le public a été transporté par une expérience sensorielle intense, laissant de nombreux spectateurs abasourdis et perplexes. Nôt, qui signifie « nuit » en créole cap-verdien, promettait une immersion dans l’univers riche et complexe des contes orientaux, mais a également suscité des réactions mitigées.
Un héritage lourd à porter
La chorégraphe Marlene Monteiro Freitas, dont le parcours a été salué avec un Lion d’argent à la Biennale de la danse de Venise en 2018, a saisi avec brio l’essence des récits de Mille et Une Nuits. Pourtant, la puissance littéraire de cette œuvre emblématique a pu influencer les attentes autour de Nôt, créant une pression supplémentaire sur la performance.
Son style unique, mélangeant écriture mécanique et éléments grand-guignolesques, offre une proposition audacieuse, mêlant musiques percussives et une esthétique dérangeante, mais certains spectateurs ont trouvé que la vision de Freitas s’éloignait trop des contes traditionnels.
Réactions du public
La première a suscité des impressions variées, oscillant entre enthousiasme et réserve. Si certains ont été captivés par la force du spectacle, d’autres ont noté que la charge narrative et émotionnelle, inhérente aux Mille et Une Nuits, semblait parfois écrasante pour cette adaptation contemporaine.
Il reste à voir comment Nôt sera reçu au fil du festival, et si cette œuvre audacieuse parviendra à trouver son propre écho au sein de l’univers des arts vivants.