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Albert Algoud, fervent admirateur de Tintin, vient de publier un nouvel ouvrage intitulé La vraie vérité sur Tintin. Ce livre répond à toutes les questions que l’on peut se poser sur les personnages créés par Hergé, offrant ainsi une exploration captivante de cet univers. François Morel nous en dit plus sur les tenants et aboutissants de cette œuvre.
Des interrogations sur Tintin
Récemment, Ali Badou s’est lui-même demandé si Tintin portait un slip sous son kilt dans L’île Noire. Pour ceux qui s’interrogent sur des détails similaires, plonger dans le dernier livre d’Albert Algoud pourrait être une excellente idée. Ce dernier regorge d’informations fascinantes sur l’œuvre d’Hergé.
Une lettre à François Bayrou
Dans un chapitre mémorable, Algoud évoque une lettre qu’il avait écrite le 14 mars 1994 au ministre de l’Éducation de l’époque, François Bayrou. Il proposait que l’un des futurs établissements scolaires soit nommé Lycée Tryphon Tournesol, en hommage au célèbre personnage du savant dans les aventures de Tintin.
Le 28 juin 1994, une réponse est parvenue d’un certain Jean-Pierre Monier, précisant que la dénomination des établissements scolaires ne relevait plus du ministère, rendant ainsi difficile la mise en œuvre de cette idée novatrice.
Imaginer un avenir inspirant
Malgré ce refus, l’idée d’Algoud mérite d’être soulignée. Au lieu de donner des noms à des établissements scolaires en hommage à des figures historiques controversées, pourquoi ne pas opter pour des personnages imaginaires ? Des noms comme Tryphon Tournesol pour un lycée, Bianca Castafiore pour un conservatoire, ou Capitaine Haddock pour une école navale pourraient raviver l’imaginaire des élèves.
Cette perspective ouvre la porte à une transformation de notre système éducatif, où l’imaginaire et la créativité occuperaient une place centrale.
Une célébration de l’imaginaire
Albert Algoud ne s’arrête pas là. Il suggère d’autres noms évocateurs pour nos institutions : un hôpital Frankenstein, une bibliothèque Martin Eden, ou encore un commissariat Dupont et Dupond. Ces références permettraient de valoriser notre culture populaire et d’encourager les jeunes à s’identifier aux héros de leur enfance.
Appel à la créativité
Algoud invite chacun à prendre la plume et à écrire aux autorités locales pour partager ces idées. Dans une France apaisée, nous pourrions voir nos enfants évoluer dans des écoles portant des noms tels que Bécassine, Lucky Luke, ou Emma Bovary, encourageant ainsi un amour pour la littérature et l’imaginaire.
