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Dans une récente interview accordée à *Repubblica*, le célèbre réalisateur Dario Argento a évoqué son rôle dans l’introduction d’Halloween en Italie, un sujet qui lui tient à cœur. Loin d’être un événement anodin, cette fête a suscité chez lui une véritable fascination.
Les origines d’Halloween en Italie
Argento se remémore ses années à Los Angeles, où il travaillait à la postproduction d’un film, probablement *Trauma*. À l’époque d’Halloween, il vivait dans un luxueux hôtel à Santa Monica. Ne connaissant pas cette fête, il a été intrigué par des groupes d’enfants déguisés qui circulaient dans les rues, frappant aux portes pour demander des friandises. Après avoir interrogé un monteur sur cette célébration, il a appris les traditions entourant les citrouilles, le « trick or treat », ainsi que les démons et sorcières associés à cette nuit particulière.
L’impact de Halloween sur la culture italienne
Argento a alors décidé de partager cette nouvelle passion avec son pays. Il possédait à l’époque un magasin appelé *Profondo Rosso*, où il a commencé à écrire des articles pour expliquer Halloween aux Italiens. Le magasin fut bientôt rempli de citrouilles et de décorations festives, une première en Italie à cette époque. « Personne ne le faisait auparavant », souligne-t-il. Au fil des ans, l’engouement pour Halloween n’a cessé de croître.
Des souvenirs de célébration et de mystère
Cependant, Argento n’a pas pu participer à la fête l’année dernière à cause d’une pneumonie. Bien qu’il ait récupéré, il craint encore les risques de contamination lors des rassemblements qui impliquent des baisers et des accolades. « Cela me manque », confie-t-il.
Rencontres mystiques et sorcières
Au cours de l’interview, Dario Argento a également partagé son expérience avec des personnes se disant sorcières. « J’en ai rencontré beaucoup », explique-t-il. Une de ces rencontres s’est déroulée à Monaco, où il a été invité chez une belle femme et son mari. Au fil de la soirée, elle a commencé à raconter des histoires et des expériences surnaturelles, tandis que son mari s’était endormi. Lorsque Argento lui a demandé ce qu’il pensait de ces récits, elle a simplement souri, insinuant qu’il était indifférent à ces histoires.
Il se souvient également de deux sorcières en Grèce, avec leurs voix aigües et leurs visages malicieux, entourées de livres sur l’occultisme. Bien que certaines d’entre elles semblaient fières de leur identité, Argento a toujours perçu une certaine fausse note dans leur assurance.