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Après huit années de fermeture et une restauration titanesque estimée à près de 1,85 milliard d’euros, l’iconique Waldorf Astoria a rouvert ses portes en juillet. Au-delà de l’hôtel mythique, l’établissement abrite désormais un secret bien gardé : le Club Empire, un espace exclusif réservé aux propriétaires des nouvelles résidences de luxe. Visite guidée.
Une renaissance architecturale à New York
Situé au 301 Park Avenue, le bâtiment qui occupe un bloc entier de Manhattan a subi une transformation radicale. Si l’établissement conserve ses 375 chambres d’hôtel, il intègre désormais 372 appartements en copropriété. C’est ici, au cœur des résidences de luxe du Waldorf Astoria à New York, que se niche le Empire Club.
Les acquéreurs, qui déboursent entre 1,6 million d’euros pour un studio et jusqu’à 17,3 millions d’euros pour un quatre-pièces, bénéficient d’un accès privilégié à plus de 4 600 m² d’équipements privés, dont ce club ultra-sélect.
Le Club Empire : un sanctuaire au 19e étage
L’expérience débute dès l’entrée, par une porte distincte de celle des clients de l’hôtel, garantissant une discrétion absolue aux résidents. Le hall privé, avec ses colonnes de marbre et ses plafonds miroirs, rend hommage à l’héritage Art Déco du lieu tout en modernisant ses lignes géométriques.
Une fois au 19e étage, accessible uniquement par carte magnétique, les résidents pénètrent dans le Club Empire. Cet espace de près de 290 m², ouvert 24h/24 et 7j/7, a été imaginé par le designer d’intérieur Jean-Louis Deniot comme une extension luxueuse du domicile.
Design et art curaté par Simon de Pury
L’atmosphère du club oscille entre le salon privé et le centre d’affaires haute couture. Les murs du grand espace de coworking sont habillés d’ébène de Macassar noir brillant, striés de bandes LED pour accentuer la géométrie des lieux. « Pour ne pas briser la grille carrée des murs et du plafond, j’ai utilisé l’éclairage pour donner à l’espace une atmosphère active et élevée », explique Jean-Louis Deniot.
La dimension artistique n’est pas en reste. Simon de Pury a personnellement curaté la collection d’art du club, mettant en avant des sculptures et peintures d’artistes émergents. Selon la direction des ventes, le Waldorf Astoria possèdera l’une des plus grandes collections d’art privé pour une copropriété new-yorkaise.
Services hôteliers et bureaux privés
Conçu pour une clientèle internationale souvent de passage pour affaires, le club propose des bureaux privés et des salles de conférence. Ces espaces portent les noms de figures historiques de l’hôtel, comme la salle Schultze, hommage au cabinet d’architectes Schultze & Weaver, concepteurs du bâtiment original de 1931.
Outre les infrastructures professionnelles, les résidents jouissent d’un service de restauration complet. Clin d’œil à l’histoire : le Waldorf Astoria est largement reconnu comme l’inventeur du « room service » en 1931. Aujourd’hui, cette tradition perdure avec un service disponible à toute heure, permettant aux résidents de transformer une réunion de travail en dîner privé sans quitter le confort du club.