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Katherine Parkinson évoque l’amour et la sexualité dans la série *Rivals*, mettant en avant la dynamique de son personnage et les thèmes contemporains abordés dans cette production.
Une histoire d’amour authentique
*Rivals* pourrait ne pas être la série phare de 2024 pour tout le monde, mais si elle l’est pour vous, il n’y a aucun doute sur l’histoire d’amour la plus sincère et pure. Lizzie Vereker, une autrice d’érotisme modeste, est maltraitée par son mari. Bien que le texte original la décrive comme ordinaire, elle est incarnée par la lumineuse Katherine Parkinson. Freddie, un entrepreneur riche mais jamais avide, subit également les abus de sa femme et est interprété par Danny Dyer, dont le charisme subtil crée une alchimie explosive entre les deux personnages.
Une chimie hors du commun
« Il n’est pas nécessaire que ce soit une chimie romantique », déclare Parkinson lors de notre entretien depuis son domicile à Londres. « C’est simplement le fait d’être avec un acteur qui est ouvert, prêt à vivre l’excitation de l’instant. » Elle évoque également ses expériences de « contre-chimie », qui sont souvent désastreuses. Pour Parkinson, la clé réside dans cette connexion qui se crée sur le plateau.
Le reflet d’une génération
La tension physique entre Parkinson et Dyer, notamment dans leur scène de danse disco, est révélatrice d’un moment culturel significatif. « Je suis une femme normale de 47 ans qui a allaité deux filles, cela ne signifie pas que je ne peux pas représenter un être sexuel. La génération pornographique a tellement dérivé que nous avons oublié ce qu’est un bon rapport sexuel, qui repose sur la connexion, le désir. C’est si simple, n’est-ce pas ? »
Réinterpréter le passé
Parkinson souligne la complexité d’adapter les œuvres de Jilly Cooper à notre époque. Les livres sont situés à une époque où le harcèlement sexuel était courant, mais cela ne se résume pas à un simple « les années 80 étaient mauvaises, les années 2020 sont bonnes ». « Dans les livres de Jilly, il est clair que les femmes apprécient le sexe consensuel qu’elles ont. Quand j’étais jeune, je n’avais pas l’impression que le sexe pouvait être quelque chose que j’aurais pu aimer. Cela a été une célébration tardive pour moi », confie-t-elle.
Les romances à l’ancienne
Les histoires d’amour dans *Rivals* sont des « romances lentes », se déroulant avant l’ère d’Internet. « Sentir l’odeur de quelqu’un dans la même pièce, ressentir ce que l’on éprouve autour d’eux, c’est une expérience précieuse que je suis trop vieille pour avoir connue via des applications de rencontre. » Parkinson se remémore avec nostalgie les plaisirs simples d’une époque où les rencontres étaient plus authentiques.
Un parcours artistique unique
Bien que Parkinson soit souvent perçue comme une actrice comique depuis *The IT Crowd*, elle se refuse à se cantonner à ce stéréotype. « Il y a une longue tradition d’acteurs comiques britanniques qui s’illustre dans le drame. » Elle constate que cette perception la distingue de ses pairs masculins et souligne l’importance d’une représentation diversifiée dans le domaine artistique.
Lizzie et Katherine : un reflet de soi
Parkinson partage des traits avec son personnage Lizzie, notamment sa chaleur et son humour autodérisoire. Elle mentionne même son surnom « Part-time Parkinson », en raison de sa quête perpétuelle de vacances. Toutefois, il serait plus juste de dire que Lizzie est devenue une version romantique et héroïque de Katherine Parkinson, un nouveau trope qui enrichit le paysage télévisuel.