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L’archevêque de Toulouse sanctifie la Ville rose face à la Machine

by Chia
France

L’archevêque de Toulouse consacre la ville pour sanctifier ses habitants

Dans un acte symbolique fort, Mgr Guy de Kerimel, l’archevêque de Toulouse, a annoncé son projet de consacrer la Ville rose. Cette cérémonie aura lieu le 16 octobre dans l’église du Sacré-Cœur, à Toulouse. Pour Mgr de Kerimel, cette consécration vise à « sanctifier » les habitants menacés par un spectacle controversé de la compagnie La Machine.

Une cérémonie au service des fidèles

Conformément à la tradition catholique, consacrer signifie « dédier à un but sacré ». Cela peut concerner des pays, des églises, des villes ou même des individus. En 2022, le pape François avait consacré l’Ukraine et la Russie dans un geste similaire. Mgr de Kerimel estime que « des nuages sombres s’accumulent sur notre monde », alimentant une atmosphère de désespérance palpable au sein de la société contemporaine. Cette consécration doit donc servir de moyen pour « guérir, vivifier et sanctifier » les habitants de Toulouse et de son diocèse.

Des inquiétudes face à La Machine

L’évêché semble peu apprécier le spectacle de La Machine, prévu du 25 au 27 octobre dans les rues toulousaines. Évoquant une déambulation de créatures géantes conçues par François Delarozière, le diocèse s’inquiète de l’événement, intitulé _Le Gardien du temple. La Porte des ténèbres_, qui fait écho à une précédente édition en 2018.

Dans un courrier adressé à ses curés, Mgr de Kerimel a exprimé sa volonté de mener cette consécration sans faire référence au spectacle, soulignant que les grâces sollicitées dépassent le cadre événementiel. Il mentionne également la présence d’une créature, une femme-scorpion nommée Lilith, qui évoque une figure démoniaque dans la tradition juive.

Critiques autour du spectacle

Le spectacle fait l’objet de vives critiques, avec des accusations d’utilisation de symboles sataniques et ésotériques. L’artiste François Delarozière a réagi en affirmant qu’il s’inspire de mythologies et de religions diverses pour créer des œuvres nouvelles et populaires. Il se dit amusé par les critiques, tout en se montrant inquiet pour la montée d’un puritanisme dans la société.

Lors de la première édition en 2018, le Minotaure, une des figures marquantes du spectacle, avait suscité des controverses, entraînant pétitions et contestations. Cette année, le spectacle mettra également en scène l’Araignée et Lilith, présentée comme la gardienne des ténèbres, une chimère impressionnante mesurant 10 mètres de haut et pesant 38 tonnes. Ce personnage fascinant a été financé par le Hellfest, célèbre festival de métal.

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