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En 1779, Wolfgang Amadeus Mozart rompt ses liens avec l’archevêque Colloredo de Salzbourg, son employeur tyrannique, pour goûter enfin à la liberté. Cette période cruciale dans la vie du compositeur est marquée par des espoirs, des déceptions et une créativité musicale grandissante malgré les épreuves.
Une romance avortée à Mannheim
Lors de son passage à Mannheim, Mozart tombe éperdument amoureux d’Aloysia Weber, une cantatrice à la voix exceptionnelle. Il rêve de partir avec elle en Italie et de composer un opéra qui la rendrait célèbre. Cependant, son père Léopold, opposé à ce projet, le contraint à poursuivre sa route vers Paris, accompagné uniquement de sa mère.
Paris, la désillusion et le deuil
L’arrivée à Paris en 1779 n’apporte pas le succès escompté. Le prodige n’est plus l’enfant qui émerveillait les cours européennes, mais un musicien adulte qui suscite la jalousie de ses pairs. Les commandes se font rares et le séjour parisien est marqué par un drame : la mort de sa mère. Paradoxalement, ces épreuves nourrissent sa créativité musicale qui ne cesse de grandir.
Le retour forcé à Salzbourg
Ruiné, Mozart doit rentrer à Salzbourg. De retour auprès de Colloredo en 1781, il subit de nouvelles humiliations. Mais cette fois, sa détermination est plus forte : il décide de repartir, écrivant à son père ces mots pleins d’espoir : « Soyez gai, car aujourd’hui commence mon bonheur ».
Dans cet épisode vous entendrez :
- Symphonie n°35, 4ème mouvement « presto »
- Sérénade n° 10 en si bémol majeur « Gran Partita », Adagio
