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Dans «Renarde», Pauline Desnuelles capte l’amour entre peau et pelage, offrant une exploration délicate des relations humaines et animales.
Une nouvelle vie en Valais
Après sa rupture avec un homme mystérieux, Ava trouve refuge en Valais. Elle y tisse des liens privilégiés avec les animaux, s’éloignant des tourments de son passé. Le roman dépeint une variation sensible sur la difficulté d’aimer, enrichie par des éléments de réalisme magique.
L’intensité des sentiments
Les mots résonnent avec une puissance évocatrice : «J’étais prête à t’aimer. Je m’en vais.» Ava et Asan ont partagé des mois d’amour à Genève, marqués par une complicité sincère et une profondeur de sentiments. Pourtant, Asan reste distant, et les mystères entourant son passé israélien pèsent sur leur relation. Ava, après des mois de tourments, se retire dans un chalet «écrin de douceur», à flanc de montagne.
Le réalisme magique des rencontres animales
Dans ce nouvel environnement, Ava commence une vie emplie de douceur, entourée d’animaux blessés. Des mésanges, un renard et un cerf apparaissent devant son chalet. Elle tente de les soigner, mais le récit prend alors une tournure magique. Les animaux conversent avec Ava dans une langue onirique, l’invitant à choisir entre le règne animal et le vivant.
Le renard, amoureux d’Ava, disparaît mystérieusement, tandis qu’un cerf moins farouche s’aventure dans le chalet, l’invitant à une étreinte «veloutée et compacte» dans son lit.
Un roman d’amour et de nature
«Renarde» est une œuvre qui mêle habilement le thème de l’amour et une profonde connexion avec la nature. À travers les yeux d’Ava, la lecture devient une aventure émotionnelle, où le réalisme magique fait écho aux complexités de l’engagement et de la séparation.