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Dans le deuxième épisode de la saison 3 de *The Gilded Age*, intitulé « Ce que disent les journaux », les tensions au sein de la famille Russell s’intensifient alors que des secrets bien gardés commencent à émerger dans un New York impitoyable. Les ambitions sociales, les amours contrariés et les luttes d’influence mènent à une atmosphère électrique où les personnages tentent de tirer leur épingle du jeu.
Gladys, Bertha et un ultimatum glaçant
Après sa fugue avec Billy, Gladys est retrouvée saine et sauve chez les Carlton. Cependant, son retour chez les Russell ne signifie pas la fin des hostilités. Sa mère, Bertha, impose un ultimatum : elle ne permettra pas que sa fille épouse un homme de rang inférieur. Même George, de retour après avoir sauvé la banque métropolitaine, se retrouve mis à l’écart des décisions prises par sa femme.
Face à ces pressions, Gladys voit son avenir se réduire à un nom sur une liste mondaine, celui du duc que sa mère souhaite pour elle. Bien que Billy tente de demander la main de Gladys à George, les ambitions de Bertha s’interposent. Poussé à bout, Billy rompt avec Gladys, craignant pour son avenir professionnel. Le cœur brisé, Gladys n’a d’autre choix que d’accepter le rôle que sa mère lui a imposé.
Peggy guérit, mais le malaise demeure
Dans une autre partie de la maison, la chambre de Peggy devient le cadre d’une confrontation avec le racisme ordinaire. Après avoir été initialement refusée par un médecin, elle est finalement soignée par le Dr Kirkland, un ancien client de son père, qui lui assure qu’elle se remettra. Une relation proche s’établit entre eux, perçue immédiatement par sa mère, Dorothy.
Les parents de Peggy, bien que reçus poliment par Agnes, soulignent la profonde hypocrisie de la haute société new-yorkaise. Une scène marquante montre le père de Peggy refusant d’utiliser l’entrée des domestiques, déclarant avec fermeté : « Nous ne sommes pas des invités de service », rappelant que même dans les demeures les plus raffinées, la dignité est un combat constant.
Ada prend les commandes, Aurora chute en société
Le pouvoir domestique est également mis à l’épreuve avec Ada, qui impose un serment de tempérance aux domestiques. Cette décision heurte sa sœur Agnes et perturbe l’équilibre de la maison. Le conflit éclate avec force, jusqu’à ce qu’Aurora Fane, arbitre inattendu, tranche en faveur d’Ada. Bien que symbolique, cette victoire laisse une tension palpable dans l’air.
De son côté, Aurora doit faire face à une humiliation publique lorsque son mari se présente avec sa maîtresse à un événement mondain. En conséquence, elle est rejetée par la redoutable Mrs Astor, débutant une chute sociale, alors que d’autres secrets dans la famille menacent d’éclater.