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Depuis le 17 juin, l’agglomération de Saint-Quentin, dans l’Aisne, fait face à de nombreux cas d’intoxications alimentaires graves liés à la consommation de viande contaminée par la bactérie E. coli. Samedi, l’Agence régionale de santé (ARS) a annoncé deux nouveaux cas d’enfants malades, portant le total à 32 cas, dont dix sont considérés comme graves et un a entraîné un décès.
État des lieux des contaminations
Le dernier point de situation sur cette vague de contaminations à l’E. coli, communiqué par l’ARS, datait de mercredi dernier. Depuis, on a signalé « deux nouveaux cas » parmi lesquels figurent deux enfants d’une même famille, dont l’un est hospitalisé. Selon les autorités, il semblerait que la contamination soit survenue au sein de la famille, en rapport avec la consommation de viande provenant de l’une des cinq boucheries récemment fermées.
Contaminations secondaires
Les nouvelles contaminations, survenues plus de deux semaines après les premiers cas, peuvent être expliquées par un diagnostic qui peut survenir plusieurs jours après l’apparition des symptômes. L’ARS évoque une « contamination secondaire », qui résulte de la transmission des bactéries présentes dans les selles des personnes malades, souvent difficile à éviter avec des jeunes enfants pour qui les règles d’hygiène sont moins rigoureusement appliquées.
Mesures préventives et investigations
Les analyses menées ont confirmé que les contaminations étaient dues à la viande vendue dans cinq boucheries de Saint-Quentin, depuis le 1er juin. Ces établissements ont été fermés par précaution par les autorités sanitaires.
Depuis le début de cette crise, 31 enfants et une personne âgée ont été identifiés comme victimes de la contamination. Dix enfants ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), et l’un d’eux, une fillette de 11 ans, est malheureusement décédée. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour établir les responsabilités dans cette affaire.