L’épidémie de chikungunya à La Réunion continue de marquer la région par un niveau élevé de transmission, malgré une tendance à la baisse de certains indicateurs depuis la fin du mois d’avril. Selon Santé publique France (SPF), cinq nouveaux décès ont été officiellement imputés à la maladie, portant à 20 le nombre total de morts liés à cette crise sanitaire depuis le début de l’année.
Une situation en léger déclin mais toujours préoccupante
Le dernier bulletin épidémiologique de SPF indique que, suite à la réunion du comité d’imputabilité, ces cinq cas supplémentaires ont été classés comme décès liés au chikungunya. Cependant, l’organisation de santé souligne que la région est en phase de décroissance épidémique depuis la fin avril, avec près de 120 000 personnes contaminées par le virus transmis par le moustique-tigre.
Malgré cette baisse relative, la situation reste critique, notamment en raison de la persistance du virus et des risques pour la population. La mortalité est un indicateur alarmant, et la région doit continuer à déployer des efforts pour limiter la propagation et protéger ses habitants. La présence du moustique-tigre, vecteur principal de la maladie, demeure une menace constante, en particulier durant les périodes chaudes et humides.
Impact sanitaire et réponses en cours
Les autorités sanitaires réitèrent l’importance d’adopter des mesures préventives, comme l’élimination des sites de reproduction du moustique, l’utilisation de répulsifs et la sensibilisation des populations. La situation à La Réunion illustre que même lors d’une phase de déclin, la vigilance doit être maintenue pour limiter une reprise de l’épidémie ou de nouvelles conséquences graves.