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Chikungunya : Transmission autochtone détectée en Grand-Est

by Sara
Chikungunya : Transmission autochtone détectée en Grand-Est
France

Un épisode de transmission autochtone du chikungunya a été récemment détecté dans la région Grand-Est. Cette situation a suscité des inquiétudes quant à l’extension de la maladie au-delà du sud de la France, où les cas avaient été principalement observés jusqu’à présent. Selon les déclarations de Santé publique France, la précocité et le nombre d’épisodes identifiés renforcent le risque de transmission au sein de la métropole.

Transmission autochtone confirmée

Pour la première fois, des cas autochtones de chikungunya ont été rapportés en Grand-Est, un fait qui souligne un risque accru de contamination locale. L’agence de santé a noté que sept épisodes de transmission autochtone ont été enregistrés dans cinq régions, dont quatre étaient déjà touchées par des cas antérieurs. Précédemment, les cas autochtones étaient confinés aux régions du sud de la France : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes.

Effets indésirables du vaccin Ixchiq

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a également révélé la présence de neuf cas d’effets indésirables graves associés à l’administration du vaccin Ixchiq contre le chikungunya. Ces cas ont été signalés depuis le début de la campagne de vaccination. L’ANSM a précisé que ces effets indésirables doivent être pris très au sérieux, d’autant plus que trois décès ont été rapportés parmi des patients de plus de 65 ans ayant d’autres problèmes de santé.

Conditions climatiques et transmission épidémique

Les conditions climatiques ont contribué à l’augmentation du risque de transmission. La circulation du moustique tigre, vecteur principal du chikungunya, est favorisée par les températures élevées, un phénomène intensifié par le réchauffement climatique. Santé publique France a averti que le retour des fortes chaleurs pourrait accentuer le risque d’une transmission épidémique dans la métropole.

Surveillance et investigations en cours

La surveillance de la situation est renforcée par les autorités sanitaires, avec une enquête de pharmacovigilance en cours. Les premiers résultats indiquent que 47 cas d’effets indésirables ont été déclarés sur l’ensemble du territoire français entre le 7 mars et le 2 juin 2025, dont 18 cas graves. La majorité des cas proviennent de La Réunion, et les symptômes rapportés ressemblent à ceux d’une forme grave d’infection au chikungunya.

Un moustique tigre photographié à travers un microscope optique

Conclusion préventive

Il est crucial de rester vigilant face à la propagation du chikungunya, surtout dans les régions où des cas autochtones ont été confirmés. La collaboration entre les autorités de santé et la population est essentielle pour contenir la propagation de ce virus et pour garantir la sécurité sanitaire.

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