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Qu’est-ce que la schizophrénie ?
La schizophrénie est un trouble psychotique chronique qui affecte environ 1 % de la population mondiale. Elle altère la perception de la réalité, la pensée et les émotions. Les symptômes incluent des hallucinations, des délires et des troubles cognitifs qui peuvent sérieusement affecter la qualité de vie.
Les premiers symptômes se manifestent souvent entre 15 et 30 ans, et la maladie évolue par phases, avec des périodes de rémission et des crises aiguës. Les causes exactes de la maladie restent inconnues, mais elles sont généralement considérées comme le résultat d’une combinaison de facteurs génétiques, environnementaux et neurobiologiques.
Facteurs aggravants des symptômes
Divers éléments peuvent exacerber les symptômes de la schizophrénie :
- Non-respect du traitement, notamment des antipsychotiques ;
- Tensions familiales (communication hostile, critiques excessives) ;
- Stress chronique ou événements de vie stressants ;
- Consommation de substances comme l’alcool ou le cannabis ;
- Isolement social et manque de soutien familial ;
- Sommeil irrégulier, qui peut renforcer les symptômes négatifs.
Déconstruire les préjugés
Il existe une idée reçue selon laquelle les personnes atteintes de schizophrénie seraient violentes. Cette association découle de préjugés et de représentations erronées dans les médias. Les experts soulignent que la schizophrénie est une souffrance qui nécessite une prise en charge adaptée.
La stigmatisation liée à cette maladie peut engendrer un isolement accru, empêchant les personnes malades de chercher de l’aide et de s’engager dans des soins appropriés.
Le véritable risque : l’auto-agression
Contrairement aux idées reçues, les personnes schizophrènes ne sont pas réellement un danger pour autrui. Les comportements auto-agressifs, tels que les tentatives de suicide, sont en revanche plus fréquents. Ces actes peuvent symboliser une souffrance profonde ou une résistance face à la maladie.
Prévenir l’escalade des comportements
Il est essentiel d’adopter une approche préventive pour éviter les comportements violents, en se concentrant sur :
- Un suivi médical rigoureux ;
- La détection des signes avant-coureurs de rechute ;
- Maintenir un environnement serein et rassurant ;
- Encourager la psychoéducation des patients et de leurs proches.
Réagir face à une crise psychotique
En cas de crise, il est crucial de rester calme et de garder ses distances. Éviter les gestes brusques et faire preuve d’empathie peut aider à désamorcer la situation. Assurez-vous que la personne se sente en sécurité et respectez son espace personnel.