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Un test salivaire pour détecter l’endométriose sera bientôt pris en charge sous certaines conditions. L’Endotest, qui sera accessible dans le cadre d’un essai clinique, représente une avancée significative pour les patientes confrontées à un parcours diagnostique souvent long et complexe.
L’endométriose touche environ 10 % des femmes en âge de procréer, soit près de 1,5 million de personnes en France. Cependant, le délai moyen pour obtenir un diagnostic est de 7 à 10 ans. Cette nouvelle initiative pourrait changer la donne.
Endotest : qui peut en bénéficier ?
Lors de la 21ᵉ semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose, il a été annoncé que la prise en charge du test salivaire Endotest débutera le 11 février 2025. Ce dispositif, actuellement en phase d’essai clinique, a pour objectif d’accélérer le diagnostic de cette maladie qui touche une femme sur dix en âge de procréer.
Pour bénéficier de ce test, plusieurs critères doivent être respectés :
- Âge : Accessible aux femmes âgées de 18 à 43 ans.
- Symptômes : Réservé aux patientes présentant des signes évocateurs et invalidants d’endométriose.
- Imagerie : IRM ou échographie normales ou peu concluantes, ne permettant pas de poser un diagnostic clair.
- Prescription : Test prescrit par un gynécologue.
- Lieu de réalisation : Doit être effectué en milieu hospitalier ou en clinique spécialisée.
Ce dispositif s’inscrit dans une prise en charge dérogatoire et temporaire pour recueillir des données sur son efficacité en conditions réelles. C’est une avancée prometteuse pour réduire les délais de diagnostic qui sont souvent longs et éprouvants.
L’endométriose : une maladie complexe et invalidante
L’endométriose est une maladie chronique caractérisée par la présence de tissu semblable à l’endomètre en dehors de l’utérus, entraînant douleurs et complications. Les principaux symptômes incluent :
- Douleurs pelviennes intenses, surtout pendant les règles
- Troubles digestifs et urinaires
- Fatigue chronique
- Difficultés de fertilité, touchant environ 40 % des patientes
La prise en charge varie selon la sévérité des symptômes et le désir de grossesse. Les traitements peuvent inclure des solutions hormonales pour ralentir la progression de la maladie, des antalgiques pour soulager la douleur, et parfois une intervention chirurgicale pour retirer les lésions. Un soutien psychologique peut également être proposé pour aider les patientes à mieux gérer leur condition.
Si la recherche continue d’évoluer pour améliorer les diagnostics et les traitements, la mise en place de l’Endotest constitue déjà une avancée significative pour de nombreuses patientes en attente de réponses.
Les conseils du Dr Gérald Kierzek
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