Table of Contents
Epidémie de mpox : un nouveau variant plus menaçant
Un nouveau variant du mpox, plus contagieux et dangereux, affecte plusieurs pays d’Afrique depuis plusieurs mois. Un premier cas a été identifié en Suède, marquant ainsi l’arrivée de cette maladie en Europe.
Faut-il craindre une nouvelle pandémie ?
Mercredi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a élevé son niveau d’alerte mondiale en réponse à la résurgence de cas de mpox, anciennement intitulée « variole du singe ». Ce nouveau variant (clade 1b), dont la présence était auparavant limitée au continent africain, s’étend maintenant à d’autres régions du monde. Des cas ont été confirmés récemment au Pakistan et en Suède, ce qui pousse la Chine à renforcer ses contrôles aux frontières.
1. D’où provient le mpox et pourquoi ce nom ?
Le mpox a été identifié pour la première fois en 1958, lors d’une étude sur des singes en laboratoire à Copenhague. Les premiers cas humains ont été rapportés en 1970, avec une prédominance chez les enfants de moins de 10 ans en République Démocratique du Congo (RDC) et d’autres pays africains. Initialement, ce virus a été nommé « variole du singe », mais l’OMS a choisi le terme « mpox » en novembre 2022 pour éviter le racisme et la stigmatisation.
2. Pourquoi l’OMS a-t-elle activé son plus haut niveau d’alerte ?
Le clade 1b du virus se révèle plus mortel et contagieux. L’OMS a déclaré qu’il représente « une urgence de santé publique de portée internationale ». Le taux de mortalité de ce variant peut atteindre 5% chez les adultes et 10% chez les enfants. L’agence de santé de l’Union africaine a enregistré une augmentation alarmante de 160% des cas de mpox en 2024.
3. Dans quels pays le mpox circule-t-il actuellement ?
Le variant a été découvert pour la première fois dans les camps de déplacés autour de Goma en RDC. Depuis, il s’est propagé à des pays voisins tels que le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda. Des cas récents en Suède et au Pakistan augmentent la préoccupation concernant une éventuelle transmission internationale.
4. N’y a-t-il pas eu d’épidémie antérieure ?
En 2022, une épidémie de mpox avait déjà touché de nombreux pays avant d’être maîtrisée en mai 2023. Cette précédente flambée avait entraîné plus de 87 000 cas au niveau mondial. Aucun décès n’avait été enregistré en France durant cette période.
5. Comment la maladie se transmet-elle ?
Le mpox peut se transmettre par contact direct avec des animaux infectés, ainsi que par contact humain direct ou indirect. Les transmission interhumaine peut se faire par des gouttelettes respiratoires, des fluides corporels ou des objets contaminés. Le nouveau variant a également été observé dans des cas de transmission lors de rapports hétérosexuels.
6. Quels sont les symptômes du mpox ?
Les symptômes incluent de la fièvre, des frissons, des douleurs, et une éruption cutanée. Cette éruption peut apparaître sur le visage, les paumes des mains et les plante des pieds, se transformant en croûtes au fil du temps. Les cas graves sont davantage susceptibles d’apparaître chez les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les jeunes enfants.
7. Existe-t-il des traitements ou des vaccins ?
Un agent antiviral, initialement conçu pour la variole, est homologué pour le traitement des infections sévères de mpox. Actuellement, les vaccins disponibles sont limités dans les régions touchées. Les personnes âgées de moins de 40-50 ans peuvent être plus vulnérables, car les campagnes de vaccination contre la variole ont pris fin en 1980.
Pour toute information ou conseil concernant le mpox, le Ministère de la Santé met à disposition un dispositif d’écoute accessible tous les jours de 8h à 23h.