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Un incident tragique s’est produit à Toulouse en septembre 2024, où deux collégiens ont été jugés coupables d’avoir versé de la soude caustique sur un toboggan, entraînant de graves brûlures chez un enfant de 2 ans.
Jugement du tribunal correctionnel
Les deux préadolescents, âgés de 11 et 12 ans, ont été jugés mardi par le tribunal correctionnel de Toulouse. Bien qu’ils aient été reconnus coupables, le tribunal a statué qu’ils n’étaient pas pénalement responsables en raison de leur jeune âge. Pierre Debuisson, l’avocat de la famille de la victime, a précisé que « le tribunal a considéré qu’ils n’avaient pas de discernement suffisant pour bien comprendre le degré de gravité de leur geste ».
Responsabilité civile et indemnisation
Malgré leur irresponsabilité pénale, les deux enfants, ainsi que leurs parents, ont été jugés civilement responsables. Une audience pour déterminer l’indemnisation totale des préjudices aura lieu le 16 juin 2026. L’avocat de la famille a exprimé que ce jugement était « satisfaisant » car il reconnait les faits et que des excuses sincères ont été présentées lors de l’audience.
État de santé de la victime
Le jeune enfant, blessé par la soude, « ressent toujours de la souffrance, a un nerf touché », a déclaré l’avocat. De plus, il est incertain s’il pourra un jour marcher. Les blessures de la victime avaient été estimées à « 21 jours d’ITT (*incapacité totale de travail*) » et il pourrait avoir besoin d’une greffe de peau au niveau des jambes.
Réactions de la famille
La mère du petit Waïl a exprimé son désespoir, affirmant : « Comment peut-on faire ça ? (…) Je suis meurtrie. Mon fils est brûlé au troisième degré. Je n’arrive même plus à pleurer tant j’ai pleuré ». Cette expression de douleur souligne l’impact émotionnel de cet incident sur la famille.
Contexte de l’incident
Le produit chimique, acheté dans une supérette à proximité, a été utilisé pour nettoyer et dégraisser. La vidéosurveillance a permis d’identifier les deux garçons responsables. Par ailleurs, la responsabilité du supermarché Aldi, d’où ils avaient acheté la soude, sera examinée lors d’une procédure distincte.