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Le gouvernement renforce la détection des troubles psychiatriques en école

by Sara
Le gouvernement renforce la détection des troubles psychiatriques en école
France

Le ministère de la Santé a récemment présenté un plan visant à détecter les troubles psychiatriques chez les collégiens et les lycéens. Ce dispositif, prévu avant le drame de Nogent, sera mis en œuvre dans tous les établissements scolaires dès la rentrée prochaine.

Présentation du plan santé mentale

Ce mercredi soir, le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a dévoilé son plan lors du comité stratégique annuel dédié à la santé mentale et à la psychiatrie. Ce plan se décline en trois axes majeurs, notamment l’amélioration de l’accès aux soins psychiatriques.

Les collégiens et lycéens pourront désormais bénéficier d’une assistance spécialisée en appelant le SAMU, permettant une prise en charge adaptée pour les personnes en détresse. Le nombre de psychologues conventionnés dans le dispositif « mon psy » va également doubler, passant de 6 000 à 12 000.

Formation et détection précoce

Le deuxième axe de ce plan repose sur la formation. Un module consacré à la psychiatrie sera instauré dans toutes les facultés de médecine. Enfin, le dernier axe se concentre sur la détection précoce des troubles psychiatriques dès le plus jeune âge, au sein des établissements scolaires.

Référents en santé mentale dans les établissements scolaires

Dès la rentrée de septembre, chaque collège et lycée de France accueillera deux référents en santé mentale, désignés parmi le personnel éducatif. Ces référents pourront être des professeurs, des CPE ou des surveillants ayant suivi une formation spécifique pour identifier les troubles psychiatriques chez les élèves.

Critiques et préoccupations

Cependant, Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur, exprime ses réserves quant à ce plan. Selon lui, le repérage des signaux de détresse ne peut pas s’effectuer de manière aléatoire dans des classes pouvant compter jusqu’à 35 élèves. Il souligne également le manque de professionnels, affirmant qu’à un moment donné, il faut des experts, et non simplement des référents.

Alors que les vacances d’été approchent, il s’inquiète que les établissements n’aient pas le temps de désigner et de former ces nouveaux référents avant la rentrée.

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